Le renouvellement du Parlement européen approche à grands pas. La France doit envoyer 79 eurodéputés à Bruxelles, siège du Parlement. Comment serons-nous valablement représentés, sachant qu’il n’y a plus de circonscription de l’Outre-mer ?
La Martinique a-t-elle des chances d’avoir un eurodéputé européen cette année ? Comme tous les 5 ans, nous serons appelés, le 26 mai prochain, à choisir nos représentants au Parlement européen. Depuis quelques années, cette institution est montée en puissance.
Toutes les décisions prises par la commission - le gouvernement central de l’Union européenne - le sont en concertation avec les députés ou avec leur aval. Cette cogestion concerne tous les aspects des politiques publiques européennes, dont les aides aux régions défavorisées, parmi lesquelles les territoires périphériques français.
Les élus des 28 États-membres sont de véritables ambassadeurs de leur pays ou de leur région. Pour la France, il faut parler au passé. Les 8 circonscriptions territoriales ont disparu au profit d’une circonscription unique. L’Outre-mer disposait de 3 élus assurés de siéger à Strasbourg. Une garantie impossible à tenir cette fois, le président de la République ayant opté pour la fusion de tous les territoires en un seul.
D’où la question sur les chances de la Martinique de disposer d’un élu comme c’est le cas aujourd’hui. En dépit de leurs orientations politiques parfois divergentes, les trois élus d’Outre-mer savent réclamer les aides qui reviennent de droit à nos territoires.
Maurice Ponga, le Kanak élu dans le Pacifique, Younouss Omarjee le Réunionnais élu dans l’océan Indien et Louis-Joseph Manscour, le Martiniquais élu dans l’Atlantique, excellent dans la défense de nos intérêts. Demain, nous serons obligés de composer avec des élus d’autres régions qui ne sont pas au fait de nos réalités.
Les listes seront composées par les états-majors des partis nationaux. Nul ne peut exiger qu’ils placent en position éligible des natifs de l’Outre-mer. Surtout que nous votons très faiblement à ces élections. A peine 10% de participation dans la zone Antilles-Guyane.
Les subventions européennes complétant opportunément les dotations de l’Etat pour équiper et moderniser nos pays. Mais nous risquons d’être beaucoup moins bien défendus dans les instances communautaires si aucun élu issu de nos territoires n’est envoyé à Strasbourg.
Le sachant, les tractations vont bon train, dans toutes les formations, pour placer des personnalités issues de nos territoires en position éligible.
Toutes les décisions prises par la commission - le gouvernement central de l’Union européenne - le sont en concertation avec les députés ou avec leur aval. Cette cogestion concerne tous les aspects des politiques publiques européennes, dont les aides aux régions défavorisées, parmi lesquelles les territoires périphériques français.
Les élus des 28 États-membres sont de véritables ambassadeurs de leur pays ou de leur région. Pour la France, il faut parler au passé. Les 8 circonscriptions territoriales ont disparu au profit d’une circonscription unique. L’Outre-mer disposait de 3 élus assurés de siéger à Strasbourg. Une garantie impossible à tenir cette fois, le président de la République ayant opté pour la fusion de tous les territoires en un seul.
D’où la question sur les chances de la Martinique de disposer d’un élu comme c’est le cas aujourd’hui. En dépit de leurs orientations politiques parfois divergentes, les trois élus d’Outre-mer savent réclamer les aides qui reviennent de droit à nos territoires.
Des ambassadeurs efficaces et pugnaces
Maurice Ponga, le Kanak élu dans le Pacifique, Younouss Omarjee le Réunionnais élu dans l’océan Indien et Louis-Joseph Manscour, le Martiniquais élu dans l’Atlantique, excellent dans la défense de nos intérêts. Demain, nous serons obligés de composer avec des élus d’autres régions qui ne sont pas au fait de nos réalités.
Les listes seront composées par les états-majors des partis nationaux. Nul ne peut exiger qu’ils placent en position éligible des natifs de l’Outre-mer. Surtout que nous votons très faiblement à ces élections. A peine 10% de participation dans la zone Antilles-Guyane.
Les subventions européennes complétant opportunément les dotations de l’Etat pour équiper et moderniser nos pays. Mais nous risquons d’être beaucoup moins bien défendus dans les instances communautaires si aucun élu issu de nos territoires n’est envoyé à Strasbourg.
Le sachant, les tractations vont bon train, dans toutes les formations, pour placer des personnalités issues de nos territoires en position éligible.