Le préfet Franck Robine est nommé en Corse, après trois années passées en Martinique. Son successeur sera nommé en conseil des ministres ce mercredi 22 janvier 2020. Et s’il s’agissait de quelqu’un de chez nous ?
Et si le prochain préfet de Martinique était un natif ou une native du pays ? Après tout, qu’est-ce qui empêche à un membre de la haute fonction publique, femme ou homme, de devenir le haut représentant des services de l’Etat chez elle ou chez lui ? Nous ne comptons plus nos filles et fils passés par l’ENA ou ayant suivi d’autres filière d’excellence.
Du reste, nous avons eu un préfet martiniquais, en la personne de Raphaël Petit. Il a été en poste de 1963 à 1966. Il était d’autant plus méritant qu’il a été l’un des premiers élèves formés à l’Ecole nationale d’administration et le second préfet sorti de ses rangs. Depuis, plus rien. La Guadeloupe a eu aussi son unique préfet natif, une femme qui plus est, en la personne de Marcelle Pierrot, de 2013 à 2015. Depuis, plus rien.
Pourtant, le nombre de sous-préfets originaires de nos deux pays est conséquent. Ils et elles ont été ou sont en poste un peu partout en France continentale. Une jeune femme, fils d’un universitaire célèbre, est actuellement sous-préfète en Picardie. Nous en avons même trois en poste ici, qui dirigent les services de la Collectivité Territoriale de Martinique, de CAP Nord et de la Chambre de commerce et d’industrie.
Il n’y a donc pas pénurie de hauts fonctionnaires antillais qui pourrait expliquer qu’ils ne soient pas nommés dans leur territoire de naissance. Ce qui est vrai pour les préfets l’est aussi pour les autres chefs des services de l’Etat, des chefs de cour et tribunaux et des commandants des forces armées.
Rares sont ceux ayant été affectés en Guadeloupe et en Martinique. Personne ne va nous faire croire qu’il n’existe aucun procureur général, aucun directeur de l’environnement ou de l’agriculture, aucun général de brigade souhaitant être affecté dans son pays natal. Alors, à quand un préfet martiniquais de Martinique ?
Du reste, nous avons eu un préfet martiniquais, en la personne de Raphaël Petit. Il a été en poste de 1963 à 1966. Il était d’autant plus méritant qu’il a été l’un des premiers élèves formés à l’Ecole nationale d’administration et le second préfet sorti de ses rangs. Depuis, plus rien. La Guadeloupe a eu aussi son unique préfet natif, une femme qui plus est, en la personne de Marcelle Pierrot, de 2013 à 2015. Depuis, plus rien.
Pourquoi cette absence de hauts fonctionnaires antillais ?
Pourtant, le nombre de sous-préfets originaires de nos deux pays est conséquent. Ils et elles ont été ou sont en poste un peu partout en France continentale. Une jeune femme, fils d’un universitaire célèbre, est actuellement sous-préfète en Picardie. Nous en avons même trois en poste ici, qui dirigent les services de la Collectivité Territoriale de Martinique, de CAP Nord et de la Chambre de commerce et d’industrie.
Il n’y a donc pas pénurie de hauts fonctionnaires antillais qui pourrait expliquer qu’ils ne soient pas nommés dans leur territoire de naissance. Ce qui est vrai pour les préfets l’est aussi pour les autres chefs des services de l’Etat, des chefs de cour et tribunaux et des commandants des forces armées.
Rares sont ceux ayant été affectés en Guadeloupe et en Martinique. Personne ne va nous faire croire qu’il n’existe aucun procureur général, aucun directeur de l’environnement ou de l’agriculture, aucun général de brigade souhaitant être affecté dans son pays natal. Alors, à quand un préfet martiniquais de Martinique ?