Quelques jours après le convoi de nuit acheminant sous escorte policière du matériel pour l’unité de production d'électricité de la société Albioma, l’Assaupamar a répondu ce samedi 11 mars par un autre convoi, qu’elle a nommé "le convoi de la vie".
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L’association écologiste avait donné rendez vous à la population dès 8 heures ce samedi (11 mars 2017), au stade de Dillon à Fort-de-France. Le convoi d’une quarantaine de voitures a parcouru les rues de Fort de France, puis après une halte au Lamentin, il s’est dirigé vers Trinité pour s’arrêter devant l’usine Albioma Galion 2.
(Re)voir le reportage de Franck Edmond-Mariette et Christophe Arnerin
Sur place le chantier se poursuit sous la bonne garde des fonctionnaires de l’État. Et les travaux ne sont pas prêts de s’arrêter, car juste à coté, la chaudière de l’usine sucrière est à l’agonie et son directeur vient de faire savoir qu’Albioma serait une solution pour sauver le Galion ; "un prétexte de plus" selon les écologistes pour légitimer la construction de cette usine. L’Assaupamar reste mobilisée et attend impatiemment un rendez-vous avec la ministre de l’écologie Ségolène Royal qui sera en Martinique mardi prochain.
(Re)voir le reportage de Franck Edmond-Mariette et Christophe Arnerin
Les écologistes de l'Assaupamar sont furieux depuis l'acheminement des pièces pour faire démarrer l'usine Biomasse de Trinité
Tout au long du parcours, les militant(e)s ont pris la parole pour alerter la population sur les effets supposés des microparticules pour la santé publique, "ces fameuses particules fines que dégagerait l’usine avec la combustion de la biomasse importée". Les manifestants ont pris exemple sur l’usine Albioma du Moule en Guadeloupe où les médecins témoigneraient de maladies qu’ils ne connaissaient pas auparavant laissant présager selon certains "un désastre sanitaire".Les écologistes espèrent voir Ségolène Royal
Dans cette affaire, l’association écologiste dénonce l’acharnement de la multinationale qui s’implante également à Marie Galante ; mais aussi l’attitude du préfet de la Martinique qui "organise le transport du matériel et laisse Albioma violer la loi malgré une décision suspensive du tribunal datant du 04 octobre 2016", disent les écologistes.Sur place le chantier se poursuit sous la bonne garde des fonctionnaires de l’État. Et les travaux ne sont pas prêts de s’arrêter, car juste à coté, la chaudière de l’usine sucrière est à l’agonie et son directeur vient de faire savoir qu’Albioma serait une solution pour sauver le Galion ; "un prétexte de plus" selon les écologistes pour légitimer la construction de cette usine. L’Assaupamar reste mobilisée et attend impatiemment un rendez-vous avec la ministre de l’écologie Ségolène Royal qui sera en Martinique mardi prochain.