La visite du président de la République, la 15e du genre sous la Cinquième République, est l’occasion de mieux connaître les grandes lignes de sa doctrine de l’Outre-mer.
À chaque président, son style, sa doctrine, sa politique. À chaque président, la tentation de laisser son empreinte dans la manière de gouverner et d’entrer dans l’histoire. À chaque président, sa vision de l’Outre-mer.
Pour la quinzième visite d’un chef de l’État chez nous, à quoi faut-il s’attendre ? Bien sûr, le président Macron sera attendu sur des sujets de préoccupations majeures comme la réponse de l’État face à l’empoisonnement au chlordécone. Il devra donner également des réponses sur ses priorités en matière de développement.
Pourtant, là n’est pas le plus important. Il convient de savoir quelle politique d’ensemble le chef de l’État entend-t-il mener. Il est prématuré de la savoir, au bout d’une année de mandat. Mais nul doute qu’Emmanuel Macron est soucieux d’imprimer sa marque comme ses aînés.
Pour le général de Gaulle (1958-1969), le premier président de la Cinquième République, il s’agissait d’arrimer l’Outre-mer, et donc la Martinique, à la France. Le mot d’ordre de Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981) était la modernisation économique. Avec le socialiste François Mitterrand (1981-1995), c’était le temps de l’autonomie manquée. Jacques Chirac (1995-2007) a mis l’accent sur l’égalité sociale. Nicolas Sarkozy (2007-2012), le premier président n’ayant pas la culture de l’Outre-mer, a tenté l’audace sur le plan des institutions et du développement. Enfin, François Hollande (2012-2017) a laissé une loi sur l’égalité réelle.
Que sera le Macron d’outre-mer ? Quelques signes montrent qu’il se veut avant tout pragmatique et favorable à une certaine autonomie de nos territoires par rapport à Paris. À lui de préciser sa pensée, et son action.
15 visites présidentielles en Martinique
Pour la quinzième visite d’un chef de l’État chez nous, à quoi faut-il s’attendre ? Bien sûr, le président Macron sera attendu sur des sujets de préoccupations majeures comme la réponse de l’État face à l’empoisonnement au chlordécone. Il devra donner également des réponses sur ses priorités en matière de développement.
Pourtant, là n’est pas le plus important. Il convient de savoir quelle politique d’ensemble le chef de l’État entend-t-il mener. Il est prématuré de la savoir, au bout d’une année de mandat. Mais nul doute qu’Emmanuel Macron est soucieux d’imprimer sa marque comme ses aînés.
Pour le général de Gaulle (1958-1969), le premier président de la Cinquième République, il s’agissait d’arrimer l’Outre-mer, et donc la Martinique, à la France. Le mot d’ordre de Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981) était la modernisation économique. Avec le socialiste François Mitterrand (1981-1995), c’était le temps de l’autonomie manquée. Jacques Chirac (1995-2007) a mis l’accent sur l’égalité sociale. Nicolas Sarkozy (2007-2012), le premier président n’ayant pas la culture de l’Outre-mer, a tenté l’audace sur le plan des institutions et du développement. Enfin, François Hollande (2012-2017) a laissé une loi sur l’égalité réelle.
Que sera le Macron d’outre-mer ? Quelques signes montrent qu’il se veut avant tout pragmatique et favorable à une certaine autonomie de nos territoires par rapport à Paris. À lui de préciser sa pensée, et son action.