Jusqu’au dernier moment, dans l’isoloir, l’élection présidentielle de 2017 sera incertaine. Les sondages ne donnent pas le pronostic, les pronostics sont improbables, l’improbable peut encore survenir.
Les amateurs de jeux de hasard et de courses de chevaux ont de quoi se divertir ces jours-ci. Aucun pronostic fiable ne peut être établi pour déterminer l’ordre d’arrivée des deux finalistes en lice pour l’Élysée. L’information circulant à la vitesse de la lumière, chacun est avide de connaître avant terme la conclusion de l’événement. Démocratie sondagière ? Que nenni ! L’histoire de la Cinquième République est jalonnée d’études sur les intentions de vote. En 1965, pour la première élection du président au suffrage universel, le général de Gaulle sous-estimait à un tel point les sondages qu’il n’est entré en campagne qu’un petit mois avant le premier tour.
Nous ne le répéterons jamais assez : les sondages ne font pas l’élection. Ils fournissent les tendances de l’évolution de l’opinion publique, comme le reflet, à échelle réduite, de ce que les électeurs disent de leurs motivations. L’accumulation de ces enquêtes peut influencer ceux qui y sont soumis, admettons-le. Un effet pervers bien connu impliquant, pour les politologues et journalistes, de compléter leurs analyses d’une campagne électorale par d’autres éléments : l’impact sur le terrain des candidats, l’étude de leur programme, la comparaison avec les élections équivalentes précédentes, la lecture des grandes caractéristiques de la société.
La combinaison de ces multiples renseignements permet d’approcher l’issue probable de cette élection. Qu’est-ce qui va l’emporter en 2017 : les tendances sociologiques lourdes dans un vieux pays comme la France, ou les remous agitant le milieu politique depuis une vingtaine d’années ? Si ce sont les lignes de force à l’œuvre depuis un siècle qui priment, les candidats incarnant les deux grands pôles de la vie politique, la droite et la gauche, ont les meilleures chances de se qualifier. Si, en revanche, ce sont les tendances observées dans l’histoire récente qui l’emportent, alors les candidats incarnant soit le renouveau, soit la colère, sont les mieux placés.
Je dis ça, je ne dis rien ! Allez, je vous livre mon pronostic : l’élection est loin d’être déjà jouée.
Nous ne le répéterons jamais assez : les sondages ne font pas l’élection. Ils fournissent les tendances de l’évolution de l’opinion publique, comme le reflet, à échelle réduite, de ce que les électeurs disent de leurs motivations. L’accumulation de ces enquêtes peut influencer ceux qui y sont soumis, admettons-le. Un effet pervers bien connu impliquant, pour les politologues et journalistes, de compléter leurs analyses d’une campagne électorale par d’autres éléments : l’impact sur le terrain des candidats, l’étude de leur programme, la comparaison avec les élections équivalentes précédentes, la lecture des grandes caractéristiques de la société.
La combinaison de ces multiples renseignements permet d’approcher l’issue probable de cette élection. Qu’est-ce qui va l’emporter en 2017 : les tendances sociologiques lourdes dans un vieux pays comme la France, ou les remous agitant le milieu politique depuis une vingtaine d’années ? Si ce sont les lignes de force à l’œuvre depuis un siècle qui priment, les candidats incarnant les deux grands pôles de la vie politique, la droite et la gauche, ont les meilleures chances de se qualifier. Si, en revanche, ce sont les tendances observées dans l’histoire récente qui l’emportent, alors les candidats incarnant soit le renouveau, soit la colère, sont les mieux placés.
Je dis ça, je ne dis rien ! Allez, je vous livre mon pronostic : l’élection est loin d’être déjà jouée.