Comment sera composée la majorité du futur président élu le 7 mai ? Contrairement aux habitudes, il se pourrait que le chef de l’État ne puisse pas compter sur des députés suffisamment proches de lui pour gouverner.
La mécanique bien huilée de la 5ème République implique que le président dispose d’une majorité stable et cohérente à l’Assemblée nationale. En général, les députés soutiennent et prolongent l’action du chef de l’État. C’est l’esprit des institutions du régime en place depuis 1958.
Cette logique a été renforcée depuis la réduction du mandat du chef de l’Etat de sept ans à cinq. Ainsi, en 2002, 2007 et 2012, l’élection des présidents Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande a été suivie, six semaines plus tard, de l’élection d’une majorité de députés soutenant leur programme.
Quand le septennat était en vigueur, jusqu’en 2002, les députés étaient favorables au président, sauf lors des trois séquences de la cohabitation entre un chef de l’Etat et une Assemblée nationale de bords politiques opposés. Un scénario inimaginable pour les pères fondateurs de la Constitution mais qui s’est pourtant réalisé à trois reprises, en 1986, 1993 et 1997.
Or, avec la campagne électorale inédite à laquelle nous avons eu droit, ayant débouché sur une finale attendue entre deux candidats que tout oppose, cette mécanique bien huilée sera-t-elle encore respectée ? Pour se rassurer, les optimistes se disent que les électeurs vont confirmer leur choix du président en élisant des députés qui lui seront loyaux. Au contraire, les sceptiques prétendent que le président sera bien en peine de trouver une majorité et qu’il sera contraint à une cohabitation inédite avec trois ou quatre blocs inconciliables.
En un mot, le suspense est loin d’être terminé.
Cette logique a été renforcée depuis la réduction du mandat du chef de l’Etat de sept ans à cinq. Ainsi, en 2002, 2007 et 2012, l’élection des présidents Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande a été suivie, six semaines plus tard, de l’élection d’une majorité de députés soutenant leur programme.
Quand le septennat était en vigueur, jusqu’en 2002, les députés étaient favorables au président, sauf lors des trois séquences de la cohabitation entre un chef de l’Etat et une Assemblée nationale de bords politiques opposés. Un scénario inimaginable pour les pères fondateurs de la Constitution mais qui s’est pourtant réalisé à trois reprises, en 1986, 1993 et 1997.
Or, avec la campagne électorale inédite à laquelle nous avons eu droit, ayant débouché sur une finale attendue entre deux candidats que tout oppose, cette mécanique bien huilée sera-t-elle encore respectée ? Pour se rassurer, les optimistes se disent que les électeurs vont confirmer leur choix du président en élisant des députés qui lui seront loyaux. Au contraire, les sceptiques prétendent que le président sera bien en peine de trouver une majorité et qu’il sera contraint à une cohabitation inédite avec trois ou quatre blocs inconciliables.
En un mot, le suspense est loin d’être terminé.