Contrairement aux élections municipales ou législatives, les partis martiniquais restent sages en termes de dépenses pour la présidentielle 2017. La conséquence (ou la cause) d'une campagne peu active sur le terrain.
•
Comme la loi le stipule, un candidat n'a le droit de désigner qu'un seul mandataire financier. Selon nos sources, aucun n'opère en Martinique pour cette élection présidentielle. Et pour cause: tout est centralisé à Paris.
Chaque prétendant à l'Elysée bénéficie d'une aide de l'Etat de 153 000 euros. Il peut dépenser jusqu'à plus de seize millions pour le premier tour, vingt-et-un pour le second tour. Il est remboursé à hauteur de 47%, dans la limite de huit millions maximum, si et seulement si il obtient 5% des suffrages exprimés au premier tour.
Une enveloppe par fédération
Ce qui n'empêche pas certaines actions locales d'être financées. Les fédérations directement rattachées aux formations nationales composent avec l'enveloppe que leur accordent les mandataires. Même les mouvements servant de relais à un candidat ou à un parti national sans en dépendre directement peuvent engager des dépenses, à condition d'y être expressément autorisés par le candidat.Chaque prétendant à l'Elysée bénéficie d'une aide de l'Etat de 153 000 euros. Il peut dépenser jusqu'à plus de seize millions pour le premier tour, vingt-et-un pour le second tour. Il est remboursé à hauteur de 47%, dans la limite de huit millions maximum, si et seulement si il obtient 5% des suffrages exprimés au premier tour.