Le projet de coopération internationale visant à mieux "intégrer le français comme langue d’échanges", dans la Caraïbe anglophone avance. Dix mois après son lancement, l'Alliance française et ses partenaires ont fait à Sainte-Lucie, mercredi 19 février 2020, font le point sur "IFLE CARICOM"
"IFLE CARICOM" dont l'objectif principal est de promouvoir le plurilinguisme et les échanges dans 11 pays de la Caraïbe anglophone est en bonne voie.
Lancé en avril 2019 et piloté par une équipe de chargés de mission autour de la direction de l'Alliance française de Sainte-Lucie, le projet IFLE CARICOM (Intégrer le Français comme Langue d'Échanges) permet à plus de 10 partenaires, de collaborer ensemble.
Il s'agit de l’Organisation des Etats de la Caraïbe Orientale (O.E.C.O) notamment par l'intermédaire de l'unité Education, la Caricom, le Ministère français de la culture, Campus France, France Education International, l’Université des Antilles, l’Université de Guyane, l’Institut Français, les Chambres de Commerce des îles de Guadeloupe, de Martinique et de Guyane.
Le projet IFLE CARICOM totalise un budget de 800.000 € sur deux ans. Il a pour objectif principal de favoriser la mobilité dans la Caraïbe anglophone, plus particulièrement entre 11 pays (six pays membres de l'OECO : Antigua et Barbuda, la Dominique, la Grenade, St. Kitts & Nevis, Sainte-Lucie, St. Vincent et les Grenadines, ainsi que Trinidad et Tobago, la Jamaïque, la Barbade, le Suriname et le Guyana), et les échanges avec les territoires français de la région (la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane). Le projet mise sur un plurilinguisme qui permet de s'ouvrir aux autres sociétés et cultures. La barrière linguistique reste un des freins principaux aux échanges et à la mobilité professionnelle, étudiante et culturelle dans le bassin caribéen. Les autres actions concernent la mise en relation des entrepreneurs anglophones et des territoires français de la Caraïbe, sur les thématiques du développement durable et du tourisme identitaire.
L'axe culturel est aussi favorisé par l’émergence de jeunes talents et par un accompagnement visant à en faire des artistes professionnels. L'interêt de la demarche c'est de leur donner aussi une visibilité hors de leur territoire d'origine.
Ce point d'étape a permis de faire ressortir plusieurs résultats majeurs à mi-parcours. Les coordinateurs du projet ont notamment engagé des discussions avec une trentaine de partenaires, ainsi que les représentants de neuf pays sur les 11 pays ciblés.
D'ici décembre 2020, les actions entreprises dans le cadre du projet devraient bénéficier au minimum à 130 professeurs de français, 50 artistes et près de 2.000 étudiants qui passeront le Diplôme d'Etudes en Langue Française (DELF) en juillet 2020 permettant aux non-francophones d’intégrer à terme, s'ils le souhaitent, le système d’enseignement français.
Le français comme langue d'échanges
Lancé en avril 2019 et piloté par une équipe de chargés de mission autour de la direction de l'Alliance française de Sainte-Lucie, le projet IFLE CARICOM (Intégrer le Français comme Langue d'Échanges) permet à plus de 10 partenaires, de collaborer ensemble.
Il s'agit de l’Organisation des Etats de la Caraïbe Orientale (O.E.C.O) notamment par l'intermédaire de l'unité Education, la Caricom, le Ministère français de la culture, Campus France, France Education International, l’Université des Antilles, l’Université de Guyane, l’Institut Français, les Chambres de Commerce des îles de Guadeloupe, de Martinique et de Guyane.
11 pays de la caraïbe concernés
Le projet IFLE CARICOM totalise un budget de 800.000 € sur deux ans. Il a pour objectif principal de favoriser la mobilité dans la Caraïbe anglophone, plus particulièrement entre 11 pays (six pays membres de l'OECO : Antigua et Barbuda, la Dominique, la Grenade, St. Kitts & Nevis, Sainte-Lucie, St. Vincent et les Grenadines, ainsi que Trinidad et Tobago, la Jamaïque, la Barbade, le Suriname et le Guyana), et les échanges avec les territoires français de la région (la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane). Le projet mise sur un plurilinguisme qui permet de s'ouvrir aux autres sociétés et cultures. La barrière linguistique reste un des freins principaux aux échanges et à la mobilité professionnelle, étudiante et culturelle dans le bassin caribéen. Les autres actions concernent la mise en relation des entrepreneurs anglophones et des territoires français de la Caraïbe, sur les thématiques du développement durable et du tourisme identitaire.
L'axe culturel est aussi favorisé par l’émergence de jeunes talents et par un accompagnement visant à en faire des artistes professionnels. L'interêt de la demarche c'est de leur donner aussi une visibilité hors de leur territoire d'origine.
Point à mi-parcours
Ce point d'étape a permis de faire ressortir plusieurs résultats majeurs à mi-parcours. Les coordinateurs du projet ont notamment engagé des discussions avec une trentaine de partenaires, ainsi que les représentants de neuf pays sur les 11 pays ciblés.
D'ici décembre 2020, les actions entreprises dans le cadre du projet devraient bénéficier au minimum à 130 professeurs de français, 50 artistes et près de 2.000 étudiants qui passeront le Diplôme d'Etudes en Langue Française (DELF) en juillet 2020 permettant aux non-francophones d’intégrer à terme, s'ils le souhaitent, le système d’enseignement français.