Profiter des vacances tout en respectant l'environnement

L'occasion de profiter du beau temps à la plage.
En cette période de fêtes pascales, les plages et sites de camping sont pris d’assaut. Un afflux de visiteurs qui ne va pas sans poser problème, à tel point que les services de l’ONF (Office National des Forêts) sont en alerte. Il faut préserver ces lieux magnifiques.
De mémoire de martiniquais, les fêtes de Pâques sont l'occasion de profiter du beau temps à la plage voir de s'y installer pour quelques jours de camping. Un afflux de visiteurs qui selon l’Office National des Forêts n'est pas sans conséquence sur l'environnement.


"La beauté de ces sites dépend des comportements humains", souligne l’ONF


Ainsi, les agents sont sur le terrain afin de sensibiliser les campeurs et usagers. Une dizaine de plages vont être contrôlées dans le sud Atlantique, zone où le camping est "toléré" durant cette périodes de fêtes. 
Les agents sont mobilisés durant cette période de forte affluence sur les plages de l'île.
L'Office National des Forêts a identifié quelques éléments à prendre en considération, par exemple le surnombre, qui engendre des risques pour la sécurité et l'hygiène. 


Les parkings sont surchargés, ce qui rend l’accès aux camions poubelles ou aux pompiers très compliqué. En cas de soucis ou s’il advenait un phénomène majeur, comme un incendie, une houle plus forte ou cas extrême un tsunami, ils ne pourraient pas travailler correctement. 



De plus, certaines installations comme les bennes à poubelles, douches, toilettes ne sont pas adaptées, ce qui peut provoquer un engorgement, une pollution de l’eau, des sols, un surplus de déchets avec l'afflux de mouches, moustiques, rats et souris.



Des conséquences sur la flore, sur la faune aussi 




Cette surpopulation augmente le risque de dénaturer la nature avec le piétinement des plantes, ou celui des enclos de régénération ou encore la destruction des nids de tortue, alors même que nous sommes en pleine saison de ponte. 



En concertation avec les acteurs du territoire, l'Office National des Forets "travaille à définir des périodes et les zones moins sensibles et mieux adaptées à recevoir les campeurs".