Les propriétaires des maisons de la plage de Désert à Sainte-Luce déclarent vivre dans un stress permanent

Barrières cassés, clôtures démontées chapiteaux détruits. Les propriétaires des maisons du bord de mer de la plage de Désert à Sainte-Luce ont porté plainte après les dégradations du 5 mai 2019 causées par les manifestants. Selon un avocat, les propriétaires vivent dans un stress permanent.
Les négociations se poursuivent l'État, la Mairie de Sainte-Luce et la DEAL. La loi littoral encadre l'aménagement de la côte pour la protéger des excès de la spéculation immobilière et permettre le libre accès au public sur les sentiers littoraux. Un passage de trois mètres doit exister entre les habitations et la mer.

Le 5 mai 2019 des collectifs de citoyens et d'associations se sont mobilisés pour l'accès au littoral et à la plage de Désert à Sainte-Luce.Après un mois de manifestations et de tensions, à Sainte-Luce, les propriétaires s'expriment. L'avocate Chantal Saint-Cyr représente plusieurs habitants des maisons situées sur le littoral du quartier Désert.Elle affirme que tous ses clients ont porté plainte car ils vivraient, depuis le 5 mai dernier, dans un stress permanent.

(Re)voir le reportage de Delphine Bez et de Patrice Chateau-Degat