Le littoral martiniquais vient de faire l'objet d’un séminaire initié par l’agence de développement durable, d’urbanisme et d’aménagement de Martinique. Ce séminaire conforte la mise en place d’une loi littoral pour mieux le protéger.
Le littoral martiniquais c’est 210 km², soit 27 communes sur 34 concernées. Il représente 18 % du territoire et près de 536 kilomètres de linéaire côtier.
Un littoral avec une diversité de paysages. On y trouve des falaises, des plages, des forêts, des mangroves, des zones urbanisées, des zones humides ou encore des espaces agricoles.
Un littoral très urbanisé, avec 106 553 habitants soit 32 % de la population qui y vit. En termes de constructions, c’est 32 % sur l’ensemble du bâti en Martinique, soit près de 109 000.
On recense sur le long du littoral, 47 zones d’activités, c’est environ 71 % de toutes les zones du territoire. Il y a aussi des équipements articulés autour des administrations dont 69 % qui sont fixées sur le littoral.
Ajoutons aussi des équipements d’enseignement, des structures en matière de santé et des équipements sportifs.
Cependant notre littoral est fragile. Il est soumis à de nombreux risques. L’érosion, la houle, la submersion marine, les inondations, les mouvements terrains, le tsunami, le risque volcanique...
Il est parsemé d'une multitude d’activités professionnelles, dont la pêche et ses 984 professionnels recensés. Il y a aussi le transport maritime, la construction et la réparation navale, la plaisance professionnelle et les activités de loisirs en mer.
Les espaces naturels, agricoles et forestiers sont relativement bien préservés sur l’ensemble du littoral. 141 km² d’espaces protégés et 9462 hectares d’espaces naturels préservés au titre de la loi littoral.
Le littoral martiniquais doit être protégé pour sa spécificité mais aussi pour prévenir l’érosion rapide qui gagne nos côtes. D’où la mise en place d’une loi littoral "qui doit cependant s’adapter à la réalité martiniquaise", insiste Joëlle Taïlamé, la directrice de l'Agence de Développement Durable, d'Urbanisme et d'Aménagement de Martinique (ADDUAM). Il faut veiller "aux spécificités de notre territoire", confirme Mélanie Hertemain, écologue et professionnelle de l’écologie et de l’environnement.
Ce séminaire (16 et 17 janvier 2020), fut un moment de partage d'expériences à en croire les participants, pour la plupart, des élus et experts des collectivités dans le domaine de l'environnement.
Outre le travail en ateliers, sur le terrain, ces spécialistes ont visité notamment le littoral de la commune de Sainte-Luce. Un littoral qui doit concilier à la fois préservation écologique et offre touristique.
Un littoral avec une diversité de paysages. On y trouve des falaises, des plages, des forêts, des mangroves, des zones urbanisées, des zones humides ou encore des espaces agricoles.
Un littoral urbanisé et riche en constructions
Un littoral très urbanisé, avec 106 553 habitants soit 32 % de la population qui y vit. En termes de constructions, c’est 32 % sur l’ensemble du bâti en Martinique, soit près de 109 000.
On recense sur le long du littoral, 47 zones d’activités, c’est environ 71 % de toutes les zones du territoire. Il y a aussi des équipements articulés autour des administrations dont 69 % qui sont fixées sur le littoral.
Ajoutons aussi des équipements d’enseignement, des structures en matière de santé et des équipements sportifs.
Des côtes martiniquaises fragilisées
Cependant notre littoral est fragile. Il est soumis à de nombreux risques. L’érosion, la houle, la submersion marine, les inondations, les mouvements terrains, le tsunami, le risque volcanique...
Il est parsemé d'une multitude d’activités professionnelles, dont la pêche et ses 984 professionnels recensés. Il y a aussi le transport maritime, la construction et la réparation navale, la plaisance professionnelle et les activités de loisirs en mer.
Les espaces naturels, agricoles et forestiers sont relativement bien préservés sur l’ensemble du littoral. 141 km² d’espaces protégés et 9462 hectares d’espaces naturels préservés au titre de la loi littoral.
Un moment de partage d'expériences fort apprécié
Le littoral martiniquais doit être protégé pour sa spécificité mais aussi pour prévenir l’érosion rapide qui gagne nos côtes. D’où la mise en place d’une loi littoral "qui doit cependant s’adapter à la réalité martiniquaise", insiste Joëlle Taïlamé, la directrice de l'Agence de Développement Durable, d'Urbanisme et d'Aménagement de Martinique (ADDUAM). Il faut veiller "aux spécificités de notre territoire", confirme Mélanie Hertemain, écologue et professionnelle de l’écologie et de l’environnement.
Ce séminaire (16 et 17 janvier 2020), fut un moment de partage d'expériences à en croire les participants, pour la plupart, des élus et experts des collectivités dans le domaine de l'environnement.
Outre le travail en ateliers, sur le terrain, ces spécialistes ont visité notamment le littoral de la commune de Sainte-Luce. Un littoral qui doit concilier à la fois préservation écologique et offre touristique.