La qualité de l'air se dégrade, la procédure d'alerte est activée ce jeudi

La persistance de l'épisode de brume de sable sur la Martinique entraîne le maintien d'une mauvaise qualité de l'air sur le territoire. Une procédure d'alerte est déclenchée sur la persistance pour le jeudi 6 juin 2019.
Depuis deux jours, la Martinique est affectée par un épisode de pollution atmosphérique dû à la brume de sable. Une procédure d'alerte est déclenchée sur la persistance pour le jeudi 6 juin 2019. Afin de réduire l'exposition de la population à cette pollution de l'air et de limiter les émissions de particules fines, le préfet de Martinique a pris des mesures d'urgence spécifiques.

Ces mesures viennent renforcer le dispositif existant et s’appliquent à l’ensemble de la Martinique à partir du 6 juin 2019 et jusqu’à ce que la procédure d’alerte.


Les recommandations


Les activités physiques sont interdites au sein des établissements scolaires durant les jours de classes, ainsi qu’au sein des structures d’accueil de mineurs ou d’enfants dès le 6 juin 2019, sauf si l’alerte a été levée entre-temps.

Rappel pour le secteur résidentiel et tertiaire :
le brûlage des déchets verts à l’air libre est interdit, les éventuelles dérogations pour raisons phytosanitaires ou agronomiques sont suspendues.
Toute infraction pourra entraîner l’amende prévue pour les contraventions de la 3e classe pouvant s’élever jusqu’à 450 € comme prévu par l’article 7 du décret n°2003-462 du 21 mai 2003 relatif aux dispositions réglementaires du code de la santé publique.


Réduire sa vitesse


Le préfet recommande de réduire sa vitesse maximale à 70 km/h pour les portions limitées à 80 km/h ou 90 km/h de tout le réseau routier.
de limiter l’usage des véhicules automobiles individuels.
de pratiquer si possible le covoiturage ou emprunter les réseaux de transport en commun.
• Privilégier, pour les trajets courts, les modes de déplacements doux (marche, vélo, etc.).
• Différer si possible les déplacements internes aux agglomérations.
• Réduire les déplacements automobiles non indispensables des entreprises et des administrations, adapter les horaires de travail, privilégier le télétravail.


Pour le secteur Industriel


• S’assurer du bon fonctionnement des dispositifs de dépoussiérage.
• Reporter certaines opérations émettrices de composants organiques volatils (COV) : travaux de maintenance, dégazage d'une installation, chargement ou déchargement de produits émettant des COV en l'absence de dispositif de récupération des vapeurs, etc.
• Reporter certaines opérations émettrices des particules ou d’oxydes d’azote.
• Réduire l’utilisation de groupes électrogènes.


Pour le secteur agricole


• Recourir à des procédés d’épandage faiblement émetteurs d’ammoniac.
• Recourir à des enfouissements rapides des effluents.