La mobilisation des gilets jaunes, ces citoyens refusant la hausse des prix de l’essence, la pression fiscale devenue insupportable ou les atteintes à leur pouvoir d’achat va-t-elle se poursuivre ? Le gouvernement doit désormais affronter la colère durable des citoyens.
Le gouvernement devrait se souvenir que la hausse des carburants avait été le déclencheur de la mobilisation citoyenne de novembre 2008 en Guyane. Une mobilisation de 11 jours ayant paralysé l’activité du pays pour aboutir à une baisse du tarif de l’essence qui avait atteint un record.
Un mouvement à l’initiative d’usagers de la route qui a donné, quelques semaines plus tard, de la force aux mobilisations déclenchées en Guadeloupe, en Martinique et à la Réunion. Des manifestations encadrées par des collectifs d’organisations syndicales et politiques (le LKP en Guadeloupe, le K5F en Martinique, le Cospar à la Réunion) avec une forte tonalité d’improvisation civique.
Le gouvernement devrait se méfier d’une nouvelle mobilisation citoyenne après le bilan de celle de ce samedi 17 novembre. Près de 300 000 manifestants dans tout la France, 227 blessés dont 6 graves et 1 mort. Des chiffres du ministère du l’Intérieur, à prendre avec prudence. Les manifestants n’ont pas pu en fournir, étant sans chef ni porte-parole unique.
Le gouvernement devrait se méfier de la colère des citoyens de ce vieux pays, secoué de temps à autre par des révolutions et des changements de régime politique. Il devrait se souvenir que l’un des ingrédients de la prise de la Bastille en 1789 a été la contestation de la politique fiscale du roi Louis XVI. Le prix du pain, l’aliment de base, était alors au plus haut.
Politique fiscale, pouvoir d’achat, ras-le-bol des dérives monarchiques d’un régime paraissant sourd et aveugle aux cris du peuple, que voilà une étrange résonance avec l’histoire. Le gouvernement devrait se souvenir d’un principe de la démocratie représentative selon lequel même s’il peut parfois se tromper, le peuple a toujours raison.
Un mouvement à l’initiative d’usagers de la route qui a donné, quelques semaines plus tard, de la force aux mobilisations déclenchées en Guadeloupe, en Martinique et à la Réunion. Des manifestations encadrées par des collectifs d’organisations syndicales et politiques (le LKP en Guadeloupe, le K5F en Martinique, le Cospar à la Réunion) avec une forte tonalité d’improvisation civique.
Le gouvernement sourd face à la colère ?
Le gouvernement devrait se méfier d’une nouvelle mobilisation citoyenne après le bilan de celle de ce samedi 17 novembre. Près de 300 000 manifestants dans tout la France, 227 blessés dont 6 graves et 1 mort. Des chiffres du ministère du l’Intérieur, à prendre avec prudence. Les manifestants n’ont pas pu en fournir, étant sans chef ni porte-parole unique.
« Je vois le cap, je n'en change pas » Édouard Philippe, Premier ministre, au journal de 20 heures de France 2 dimanche 18 novembre.
Le gouvernement devrait se méfier de la colère des citoyens de ce vieux pays, secoué de temps à autre par des révolutions et des changements de régime politique. Il devrait se souvenir que l’un des ingrédients de la prise de la Bastille en 1789 a été la contestation de la politique fiscale du roi Louis XVI. Le prix du pain, l’aliment de base, était alors au plus haut.
Le peuple a toujours raison
Politique fiscale, pouvoir d’achat, ras-le-bol des dérives monarchiques d’un régime paraissant sourd et aveugle aux cris du peuple, que voilà une étrange résonance avec l’histoire. Le gouvernement devrait se souvenir d’un principe de la démocratie représentative selon lequel même s’il peut parfois se tromper, le peuple a toujours raison.
Peuple contre gouvernement