Le départ annoncé du Mouvement indépendantiste martiniquais du député Nilor est une demi-surprise. Que nous apprend son geste de notre personnel politique ?
Et de 27 ! 27 étant le nombre de formations politiques, quand Jean-Philippe Nilor aura fondé la sienne. Ce qui ajoutera à l’émiettement de notre personnel politique. Aux élections territoriales de 2015, pas moins de 26 formations étaient en lice, regroupées ou non. Est-ce à dire qu’il existe 26 visions différentes de la Martinique, 26 conceptions différentes du monde, 26 types différents de solutions à nos problèmes ?
La division en chapelles de notre personnel politique génère sa paralysie. Miné par des querelles d’égos sur un fond de lutte pour le pouvoir, il en oublie le débat d’idées. Il ne voit pas que le temps est venu du nécessaire renouvellement des personnes et des projets.
Nos grands-parents et parents ont vécu dans un climat politique marqué par des prises de position parfois divergentes sur des questions essentielles : nos rapports avec la France, les séquelles du colonialisme, la défense de notre identité culturelle, le développement économique et social, l’émigration.
Certains de ces combats ont été gagnés. Les relations entre camps politiques opposés sont apaisées. Mais voilà, quelles sont les convictions profondes de nos leaders ? Où est leur audace ? Que proposent-ils pour juguler l’abstention ?
Le geste de Jean-Philippe Nilor aidera-t-il à combler ce vide sidéral qui s’accroît entre le citoyen et le politique ? La question est posée.
La division en chapelles de notre personnel politique génère sa paralysie. Miné par des querelles d’égos sur un fond de lutte pour le pouvoir, il en oublie le débat d’idées. Il ne voit pas que le temps est venu du nécessaire renouvellement des personnes et des projets.
Nos grands-parents et parents ont vécu dans un climat politique marqué par des prises de position parfois divergentes sur des questions essentielles : nos rapports avec la France, les séquelles du colonialisme, la défense de notre identité culturelle, le développement économique et social, l’émigration.
Certains de ces combats ont été gagnés. Les relations entre camps politiques opposés sont apaisées. Mais voilà, quelles sont les convictions profondes de nos leaders ? Où est leur audace ? Que proposent-ils pour juguler l’abstention ?
Le geste de Jean-Philippe Nilor aidera-t-il à combler ce vide sidéral qui s’accroît entre le citoyen et le politique ? La question est posée.