Les 66 collèges et lycées de l’académie restent fermés, à l’approche des vacances de Carnaval. Aucun signe d’apaisement n’est visible dans le conflit opposant les enseignants à leur hiérarchie. Faut-il le déplorer ou le constater sans agir ?
Les collèges et lycées demeurent fermés. Les parents d’élèves demandent leur réouverture. Tout en approuvant les enseignants dans leur mobilisation pour défendre leurs intérêts, ils désapprouvent la forme de lutte choisie.
Le Parlement examine depuis lundi le projet de loi visant à modifier l’architecture du système des retraites en vigueur depuis 1945. Le pouvoir n’a pas convaincu l’opinion publique du bien-fondé de cette réforme. La majorité pléthorique dont dispose le président de la République à l’Assemblée nationale adoptera le projet. Voilà quelques certitudes établies dans ce long conflit opposant le gouvernement à plusieurs corps de métiers.
En Martinique, les fers de lance de la contestation sociale sont les enseignants et les avocats. Deux professions qui ont tout à craindre de cette réforme. Elle se traduira par la baisse des pensions de retraite dans les 20 à 30 prochaines années par rapport à aujourd’hui.
D’autres vérités méritent d’être énoncées. La Martinique est la seule académie de toute la France où les collèges et lycées sont fermés. Le gouvernement ignore cette mobilisation durable pour nous, mais marginale sur le plan global.
Autre fait : les syndicats d’enseignants mettent à profit une mobilisation politique pour enclencher une mobilisation sociale avec pour toile de fond le malaise persistant dans l’académie. Échec scolaire et suppression continuelle de postes en sont les signes les plus visibles. Une colère peut en cacher une autre, en somme.
Cette colère-là aussi doit être entendue par l’opinion publique. Les professionnels de l’éducation expriment leur exaspération quant à la dégradation des conditions d’exercice de leur métier. Un ras-le-bol qui alimente leur refus de la réforme des retraites. Cette vérité-là aussi doit être entendue.
Pour l’instant, le blocage est total. Le gouvernement joue le pourrissement. Les syndicats n’entraînent pas l’opinion publique. Les élus se taisent, occupés à leur campagne électorale. Alors qu’un compromis honorable pour mettre fin à un conflit insoluble devient urgent, aucune initiative de médiation ne prend corps. Nos élèves méritent-ils vraiment cela ?
Le Parlement examine depuis lundi le projet de loi visant à modifier l’architecture du système des retraites en vigueur depuis 1945. Le pouvoir n’a pas convaincu l’opinion publique du bien-fondé de cette réforme. La majorité pléthorique dont dispose le président de la République à l’Assemblée nationale adoptera le projet. Voilà quelques certitudes établies dans ce long conflit opposant le gouvernement à plusieurs corps de métiers.
En Martinique, les fers de lance de la contestation sociale sont les enseignants et les avocats. Deux professions qui ont tout à craindre de cette réforme. Elle se traduira par la baisse des pensions de retraite dans les 20 à 30 prochaines années par rapport à aujourd’hui.
D’autres vérités méritent d’être énoncées. La Martinique est la seule académie de toute la France où les collèges et lycées sont fermés. Le gouvernement ignore cette mobilisation durable pour nous, mais marginale sur le plan global.
Un conflit interminable et usant
Autre fait : les syndicats d’enseignants mettent à profit une mobilisation politique pour enclencher une mobilisation sociale avec pour toile de fond le malaise persistant dans l’académie. Échec scolaire et suppression continuelle de postes en sont les signes les plus visibles. Une colère peut en cacher une autre, en somme.
Cette colère-là aussi doit être entendue par l’opinion publique. Les professionnels de l’éducation expriment leur exaspération quant à la dégradation des conditions d’exercice de leur métier. Un ras-le-bol qui alimente leur refus de la réforme des retraites. Cette vérité-là aussi doit être entendue.
Pour l’instant, le blocage est total. Le gouvernement joue le pourrissement. Les syndicats n’entraînent pas l’opinion publique. Les élus se taisent, occupés à leur campagne électorale. Alors qu’un compromis honorable pour mettre fin à un conflit insoluble devient urgent, aucune initiative de médiation ne prend corps. Nos élèves méritent-ils vraiment cela ?