Le renouvellement de l’Assemblée de Martinique et du conseil exécutif de la CTM est prévu en mars 2021. Revue de détail du paysage politique.
Et le gagnant des élections territoriales est… Chut ! Suspense garanti jusqu’au second tour de scrutin du renouvellement de l’Assemblée de Martinique. Ses 60 élus, qui choisiront à leur tour les 9 membres du conseil exécutif, ne seront connus qu’à ce moment-là. Un second tour sera certainement nécessaire pour départager les listes en compétition.
En toute logique, tous les courants politiques seront représentés à ces élections. Ils sont présents au sein de l’actuelle assemblée et dans les communes. Ainsi, le président du conseil exécutif, Alfred Marie-Jeanne, président du Mouvement indépendantiste, est déjà candidat. Nul doute que le député Serge Letchimy, président du Parti progressiste, dans l’opposition à la CTM, sera sur les rangs.
Comme il est de notoriété publique que Péyi’a, coprésidé par le député Jean-Philippe Nilor et le maire du Prêcheur Marcellin Nadeau, sera sur la ligne de départ. Ajoutons la droite représentée par Yan Monplaisir, premier vice-président de l’assemble, chef de Ba péyi’a an chans, nouveau maire de Saint-Joseph.
Il est clair aussi que l’autre famille de ce camp, Les Républicains, du maire de Saint-Esprit Fred-Michel Tirault, voudra participer à la bataille. N’oublions pas les Forces martiniquaises de progrès de Miguel Laventure. Cette formation présidée par André Lesueur, devenu exécutif de l’Espace Sud, peut s’associer à l’une de ces deux listes ou partir sous ses propres couleurs.
Ne parlons pas de la fédération du Parti socialiste. Membre de l’alliance Ensemble pour une Martinique Nouvelle (EPMN) depuis sa création en 2009, elle s’en est éloignée après les élections de 2015. Quelle stratégie suivront les socialistes cette fois : conduire une liste ou s’allier avec d’autres mouvements ?
Comme à chaque rendez-vous électoral, des surprises sont possibles. L’hypothèse d’une liste regroupant une parlementaire hyperactive et un chef d’entreprise hyperactif n’est pas à exclure. En outre, plusieurs groupes ou tendances souhaiteront utiliser la campagne électorale comme une tribune d’expression.
Certains voudront mettre à profit ce créneau pour propager leurs idées. Par exemple, les listes citoyennes, dont plusieurs ont émergé lors des dernières élections municipales ; la mouvance Rouge-Vert-Noir ; des syndicalistes ou des militants associatifs.
Un écueil majeur se présentera pour certains, la cohésion de la liste. Chacune doit comporter 64 candidates et candidats, autant de femmes que d’hommes, un vrai défi. Rien ne dit que chacun des colistiers sera en accord total avec l’état-major de la liste. L’air est au consensus davantage qu’à l’unanimité, dans les formations politiques aussi.
Si le choix est vaste entre plusieurs personnalités, il importe aussi de connaître les projets sur lesquels s’articuleront les candidatures. Mais là, c’est un autre débat.
En toute logique, tous les courants politiques seront représentés à ces élections. Ils sont présents au sein de l’actuelle assemblée et dans les communes. Ainsi, le président du conseil exécutif, Alfred Marie-Jeanne, président du Mouvement indépendantiste, est déjà candidat. Nul doute que le député Serge Letchimy, président du Parti progressiste, dans l’opposition à la CTM, sera sur les rangs.
Comme il est de notoriété publique que Péyi’a, coprésidé par le député Jean-Philippe Nilor et le maire du Prêcheur Marcellin Nadeau, sera sur la ligne de départ. Ajoutons la droite représentée par Yan Monplaisir, premier vice-président de l’assemble, chef de Ba péyi’a an chans, nouveau maire de Saint-Joseph.
Tous les courants politiques iront aux élections
Il est clair aussi que l’autre famille de ce camp, Les Républicains, du maire de Saint-Esprit Fred-Michel Tirault, voudra participer à la bataille. N’oublions pas les Forces martiniquaises de progrès de Miguel Laventure. Cette formation présidée par André Lesueur, devenu exécutif de l’Espace Sud, peut s’associer à l’une de ces deux listes ou partir sous ses propres couleurs.
Ne parlons pas de la fédération du Parti socialiste. Membre de l’alliance Ensemble pour une Martinique Nouvelle (EPMN) depuis sa création en 2009, elle s’en est éloignée après les élections de 2015. Quelle stratégie suivront les socialistes cette fois : conduire une liste ou s’allier avec d’autres mouvements ?
Et la mouvance Rouge-Vert-Noir ?
Comme à chaque rendez-vous électoral, des surprises sont possibles. L’hypothèse d’une liste regroupant une parlementaire hyperactive et un chef d’entreprise hyperactif n’est pas à exclure. En outre, plusieurs groupes ou tendances souhaiteront utiliser la campagne électorale comme une tribune d’expression.
Certains voudront mettre à profit ce créneau pour propager leurs idées. Par exemple, les listes citoyennes, dont plusieurs ont émergé lors des dernières élections municipales ; la mouvance Rouge-Vert-Noir ; des syndicalistes ou des militants associatifs.
Un écueil majeur se présentera pour certains, la cohésion de la liste. Chacune doit comporter 64 candidates et candidats, autant de femmes que d’hommes, un vrai défi. Rien ne dit que chacun des colistiers sera en accord total avec l’état-major de la liste. L’air est au consensus davantage qu’à l’unanimité, dans les formations politiques aussi.
Si le choix est vaste entre plusieurs personnalités, il importe aussi de connaître les projets sur lesquels s’articuleront les candidatures. Mais là, c’est un autre débat.