Depuis que la justice avait classé l'affaire sans suite en décembre 2015, les causes de la mort de Jérôme Rancon, 31 ans, restaient floues. La famille a désormais les rapports de deux médecins qui réfutent les précédentes conclusions. Elle va déposer une plainte avec constitution de partie civile.
Pour la famille de Jérôme Rancan, ces rapports de médecins représentent l'espoir. L'espoir de comprendre enfin ce qui s'est passé dans la nuit 10 au 11 février 2013 dans cette maison du quartier Batterie à Case-Pilote.
Lorsque la justice classe l'affaire sans suite en décembre 2015 avec une cause de la mort par "strangulation et asphyxie", les doutes de Françoise Rancan la mère du jeune homme l'empêche de se contenter de ce raccourci.
Selon le médecin de ville "la strangulation involontaire est définitivement à écarter et l'hypothèse d'une origine criminelle est la seule plausible devant les signes de la mort". Quant au médecin expert, il va plus loin et dit que "la thèse criminelle est fort plausible et doit être privilégiée". Il poursuit en disant que "l'intervention malveillante d'un tiers dans la réalisation de cet acte de violence a été provoquée". Ce qui signifie qu'il y a eu l'intervention d'une tierce personne et qui va à l'encontre des précédentes conclusions qui privilégiaient la "strangulation volontaire".
Lorsque la justice classe l'affaire sans suite en décembre 2015 avec une cause de la mort par "strangulation et asphyxie", les doutes de Françoise Rancan la mère du jeune homme l'empêche de se contenter de ce raccourci.
La mère continue malgré tout à chercher des pistes
Quand Maître Nicolas Fiorani, l'avocat de la famille transmet les éléments du dossier à deux médecins (un médecin de ville et un confrère expert auprès de la cour d'appel de Metz), il sait que cela comporte un risque mais le prend tout même. Leurs rapports sont sans appel, ils concluent tous les deux à un décès d'origine criminelle.Selon le médecin de ville "la strangulation involontaire est définitivement à écarter et l'hypothèse d'une origine criminelle est la seule plausible devant les signes de la mort". Quant au médecin expert, il va plus loin et dit que "la thèse criminelle est fort plausible et doit être privilégiée". Il poursuit en disant que "l'intervention malveillante d'un tiers dans la réalisation de cet acte de violence a été provoquée". Ce qui signifie qu'il y a eu l'intervention d'une tierce personne et qui va à l'encontre des précédentes conclusions qui privilégiaient la "strangulation volontaire".