L’homme de 40 ans recherché depuis mercredi 27 juillet est assigné à résidence au Morne-Rouge depuis le 15 mai 2014. Pourtant, il n’a été condamné par aucun tribunal en France, où il résidait jusqu’à son arrivée chez nous, ni au Maroc, son pays.
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Rachid Rafaa, informaticien, né le 30 juin 1976 à Marrakech au Maroc, est considéré comme un fugitif. Les autorités judiciaires, constatant qu’il s’est soustrait au contrôle de sa présence dans cet hôtel du Morne-Rouge où il réside depuis deux ans, est désormais l’objet d’un avis de recherche.
Le présumé djihadiste supposément "dangereux" selon la thèse officielle en vigueur depuis ce mercredi 27 juillet 2016, est poursuivi par la justice de son pays depuis fin 2009. Il est soupçonné d’entretenir des liens avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Il lui est reproché d'avoir joué un rôle actif pour faciliter les communications sur internet au sein de la nébuleuse terroriste. Des accusations qu’il a toujours fermement rejetées. Depuis son évasion, les services français de lutte contre le terrorisme ont fait savoir qu’il est connu pour "son appartenance à la mouvance djihadiste internationale".
Arrêté dans le nord de la France, Rachid Rafaa a utilisé toutes les voies de droit pour refuser son extradition demandée par le Maroc, où il risquait d’être torturé, selon lui. Incarcéré à Nancy dans l’attente de la décision de la justice, il a été libéré quatre ans plus tard après que la Cour européenne des droits de l'homme a exhorté la France à rejeter la demande marocaine. Puis il a été immédiatement placé dans un centre de rétention administrative à Lille, à la suite d'un arrêté de reconduite à la frontière signé par le ministre de l'Intérieur d’alors, Manuel Valls.
"Nous avons fait un recours devant le tribunal administratif contre cet arrêté. Mais le ministère nous a coupé l'herbe sous le pied, en demandant une assignation à résidence. Or, si la juridiction administrative s'était prononcée, il serait aujourd'hui probablement dehors "avait déclaré à l’époque son avocate. Rachid Rafaa a été assigné à résidence à l’île d'Yeu, en Vendée, puis au Morne-Rouge. Et cela, en vertu de la possibilité pour le gouvernement d’éloigner un étranger non européen qui n’a pas vocation à résider en France même s’il ne lui est rien reproché.
Le présumé djihadiste supposément "dangereux" selon la thèse officielle en vigueur depuis ce mercredi 27 juillet 2016, est poursuivi par la justice de son pays depuis fin 2009. Il est soupçonné d’entretenir des liens avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Il lui est reproché d'avoir joué un rôle actif pour faciliter les communications sur internet au sein de la nébuleuse terroriste. Des accusations qu’il a toujours fermement rejetées. Depuis son évasion, les services français de lutte contre le terrorisme ont fait savoir qu’il est connu pour "son appartenance à la mouvance djihadiste internationale".
La crainte d'être torturé au Maroc
Il estime être la cible en raison de son gouvernement en raison de son soutien à la cause de l’indépendance national du Sahara occidental, un territoire dont le Maroc revendique la souveraineté, au mépris du droit international. Il a affirmé à nos confrères de France 3 Lorraine avoir été emprisonné et torturé durant trois semaines à Rabat, au Maroc, en 2009, avant de se réfugier en en France.Arrêté dans le nord de la France, Rachid Rafaa a utilisé toutes les voies de droit pour refuser son extradition demandée par le Maroc, où il risquait d’être torturé, selon lui. Incarcéré à Nancy dans l’attente de la décision de la justice, il a été libéré quatre ans plus tard après que la Cour européenne des droits de l'homme a exhorté la France à rejeter la demande marocaine. Puis il a été immédiatement placé dans un centre de rétention administrative à Lille, à la suite d'un arrêté de reconduite à la frontière signé par le ministre de l'Intérieur d’alors, Manuel Valls.
"Nous avons fait un recours devant le tribunal administratif contre cet arrêté. Mais le ministère nous a coupé l'herbe sous le pied, en demandant une assignation à résidence. Or, si la juridiction administrative s'était prononcée, il serait aujourd'hui probablement dehors "avait déclaré à l’époque son avocate. Rachid Rafaa a été assigné à résidence à l’île d'Yeu, en Vendée, puis au Morne-Rouge. Et cela, en vertu de la possibilité pour le gouvernement d’éloigner un étranger non européen qui n’a pas vocation à résider en France même s’il ne lui est rien reproché.