Les premiers radars tourelles ont fait leur apparition sur les bords des routes martiniquaises. Les autorités prévoient de remplacer tous les radars existants par cette redoutable technologie avant la fin de l’année 2020 et d’en implanter d’autres dès l’année prochaine.
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La Martinique compte actuellement 21 radars fixes, dont 8 en fonction double sens, et 4 radars mobiles (3 en zone gendarmerie et 1 en zone police).
Les six premiers radars ont été installés en 2005, puis six en 2007, deux en 2008, un en 2009, deux en 2013 et quatre en 2014 (2 sur l’autoroute A1 au Lamentin Lézarde et 2 sur la RN9 à Fort-de-France vers le stade de Dillon).
Les autorités veulent désormais passer à la vitesse supérieure. La Guadeloupe et la Martinique sont désignées comme territoires pilotes pour le déploiement des radars tourelles en 2018.
Les autorités prévoyaient d'installer au total 105 radars, dont une majorité avec des cabines vides en mode leurre. Mais la crise des gilets jaunes et les dégradations, ont contrarié ces prévisions. Ainsi, ils devraient remplacer les 21 radars ancienne génération de Martinique, avant la fin de l'année. Puis l'année prochaine, en installer d'autres, sans préciser si ces derniers seront actifs ou pas.
Un investissement massif qui interroge lorsque l’on sait que la vitesse n’est pas la principale cause d’accident sur nos routes, 2/3 des accidents mortels. Ce parti pris est-il vraiment efficace sous nos latitudes?
(Re)voir notre reportage.
Le Mesta Fusion 2, alias le radar tourelle fait 4 mètres de haut. Son appareil photo équipé d’un flash infrarouge est invisible aux yeux des usagers de la route. Il peut détecter les véhicules à plus de 100 mètres et en contrôler jusqu’à 126 à la fois. Il pourrait également permettre à l’avenir de relever les distances de sécurité, les défauts de ceinture ou le portable au volant.
En Martinique les causes d’accidents sont souvent multifactorielles, mais les premières causes identifiées sont l’alcool et la drogue. Ces substances sont présentes dans 68 % des accidents mortels contre 44% seulement en France.
Autre facteur, l’absence de ceinture de sécurité. Elle est relevée dans 1 accident mortel sur 2. Pire entre 86 et 100 % des victimes n’avaient pas bouclé leurs ceintures cette année et l’année dernière.
En 3e position seulement la vitesse excessive est en cause dans 27 % des accidents mortels en 2018 et reste un facteur aggravant.
Le lien entre accidents et vitesse est avéré. Incontestablement les radars ont sauvé des vies, mais de nombreux observateurs s’interrogent. Ne faudrait-il pas diversifier les actions de répressions pour sauver plus de vies ?
L’augmentation des flashs en 2017 s’explique pour partie par le passage à la fonction double sens, ces radars flashant désormais dans les deux sens de circulation. La baisse des flashs en 2018 s’explique par l’effet "double sens" atténué malgré un effet "passage à 80" au 1er juillet 2018.
L’année 2019 est en baisse par rapport à 2018 du fait de l’indisponibilité de certains radars fixes, l’année 2020 est en relative stabilité par rapport à 2019.
Les petits excès de vitesse de moins de 20 km/h relevés représentent près de 90 % des infractions relevées.
La Martinique compte 21 radars fixes, à ce jour 10 ont été vandalisés et sont hors service.
Les six premiers radars ont été installés en 2005, puis six en 2007, deux en 2008, un en 2009, deux en 2013 et quatre en 2014 (2 sur l’autoroute A1 au Lamentin Lézarde et 2 sur la RN9 à Fort-de-France vers le stade de Dillon).
Les autorités veulent désormais passer à la vitesse supérieure. La Guadeloupe et la Martinique sont désignées comme territoires pilotes pour le déploiement des radars tourelles en 2018.
Les autorités prévoyaient d'installer au total 105 radars, dont une majorité avec des cabines vides en mode leurre. Mais la crise des gilets jaunes et les dégradations, ont contrarié ces prévisions. Ainsi, ils devraient remplacer les 21 radars ancienne génération de Martinique, avant la fin de l'année. Puis l'année prochaine, en installer d'autres, sans préciser si ces derniers seront actifs ou pas.
Un investissement massif qui interroge lorsque l’on sait que la vitesse n’est pas la principale cause d’accident sur nos routes, 2/3 des accidents mortels. Ce parti pris est-il vraiment efficace sous nos latitudes?
(Re)voir notre reportage.
En Martinique les causes d’accidents sont souvent multifactorielles, mais les premières causes identifiées sont l’alcool et la drogue. Ces substances sont présentes dans 68 % des accidents mortels contre 44% seulement en France.
Autre facteur, l’absence de ceinture de sécurité. Elle est relevée dans 1 accident mortel sur 2. Pire entre 86 et 100 % des victimes n’avaient pas bouclé leurs ceintures cette année et l’année dernière.
En 3e position seulement la vitesse excessive est en cause dans 27 % des accidents mortels en 2018 et reste un facteur aggravant.
Le lien entre accidents et vitesse est avéré. Incontestablement les radars ont sauvé des vies, mais de nombreux observateurs s’interrogent. Ne faudrait-il pas diversifier les actions de répressions pour sauver plus de vies ?
21 radars qui flashent de moins en moins
Le nombre de flashs constatés par radar a fortement diminué depuis 2006 (divisé par 4), ainsi, en 2006, un seul radar fixe avait flashé autant que la totalité des 17 radars fixes en 2013.L’augmentation des flashs en 2017 s’explique pour partie par le passage à la fonction double sens, ces radars flashant désormais dans les deux sens de circulation. La baisse des flashs en 2018 s’explique par l’effet "double sens" atténué malgré un effet "passage à 80" au 1er juillet 2018.
L’année 2019 est en baisse par rapport à 2018 du fait de l’indisponibilité de certains radars fixes, l’année 2020 est en relative stabilité par rapport à 2019.
Les petits excès de vitesse de moins de 20 km/h relevés représentent près de 90 % des infractions relevées.
La Martinique compte 21 radars fixes, à ce jour 10 ont été vandalisés et sont hors service.