La réforme des retraites, sa confiance en Élisabeth Borne, la suite de son quinquennat, le chef de l'État a abordé différent sujet lors de cet entretien.
Deux jours après l'échec des motions de censure déposées contre le gouvernement et l'adoption de la réforme des retraites, le texte est désormais entre les mains du Conseil constitutionnel. Emmanuel Macron a dit souhaiter que la réforme "entre en vigueur d'ici à la fin de l'année", après la poursuite "de son chemin démocratique", "pour que 1,8 million de retraités commencent à être augmentés".
"Cette réforme ce n'est pas un luxe, ça ne me fait pas un plaisir, c'est une nécessité pour le pays", a-t-il martelé. "Nous devons avancer, parce que c'est l'intérêt supérieur de la nation", a poursuivi le président, admettant n'avoir pas réussi "à convaincre" et se disant prêt à "endosser l'impopularité".
La contestation dans les rues ne faiblit pas, autant en Martinique qu'en France hexagonale, alors même que la réforme a été adoptée. "On ne peut accepter ni les factieux ni les factions", a insisté le chef de l'État. "Quand des groupes utilisent l’extrême violence pour agresser des élus de la République, quand ils utilisent la violence sans règle parce qu’ils ne sont plus contents, ce n'est plus la République", poursuit-il.
Concernant la Première ministre, Emmanuel Macron a réitéré "sa confiance" à Élisabeth Borne, lui demandant dans les prochaines semaines "de bâtir un programme de gouvernement" et "d'élargir"la majorité présidentielle.
Emmanuel Macron a fixé trois priorités pour la suite du quinquennat : le plein-emploi, l'ordre républicain et les progrès pour mieux vivre, avec l'école, la santé, l'écologie.
Cependant, le chef de l'État n'a pas convaincu les opposants à la réforme des retraites.