Reconfinement en Martinique : le cri d’alarme de la chanteuse Orlane, au nom des artistes de l'île

La chanteuse Orlane sur scène
Le second confinement est un nouveau coup dur pour tous les artistes qui ne peuvent plus se produire sur scène. La chanteuse Orlane a donc lancé sur sa page Facebook un cri d’alarme au nom de la profession à l’attention des autorités, afin d'exprimer les difficultés du secteur.
L’inquiétude est palpable chez tous les artistes depuis le premier confinement pour cause de coronavirus. Précisément, entre le 17 mars et le 11 mai 2020, la culture a été un des secteurs les plus pénalisés par les restrictions sanitaires décrétés par le gouvernement. L’objectif était de ralentir la progression de cette pandémie mondiale.

Puis, durant les grandes vacances, à la faveur d’un déconfinement progressif, les artistes ont pu exercer leur art "tant bien que mal", en composant avec les contraintes liées aux gestes barrières. Il a fallu par exemple adapter les répertoires face à un public restreint.
 

"Des aides urgentes"


Mais c’était compter sans une nouvelle vague de contamination, ce qui a obligé l’Etat à décréter un second confinement vendredi 30 octobre 2020. Cette mesure nationale impose de nouveau la fermeture aux établissements recevant du public.

Pour la chanteuse, auteur et interprète Orlane, c’est le coup de grâce, d’où son cri d’alarme publié dans une vidéo sur sa page Facebook, la mine dépitée, au nom de toute la profession.
Point de vue de la chanteuse Orlane (confinement - artistes)
 

Des "mesures transversales" pour les intermittents


Le 29 octobre 2020, lors d'une conférence de presse aux côtés du premier ministre, Roselyne Bachelot, la ministre de la culture, a précisé que "les soutiens apportés par les mesures transversales qui s’appliquent pleinement au secteur culturel, sont massifs, notamment en ce qui concerne le recours à l’activité partielle, les exonérations de charges ou les aides au loyer".

Les intermittents du spectacle (artistes, techniciens...) peuvent aussi se tourner vers le Pôle emploi, afin de bénéficier de dispositifs spécifiques. Ces derniers croisent les doigts en espérant reprendre au plus tôt le chemin de la scène.
Mais pour le moment, Orlane estime que "les artistes professionnels de la Martinique meurent à petit feu".