Les habitants du nord-atlantique vont pouvoir être indemnisés suite aux glissements de terrain survenus lors des intempéries de novembre 2020. L'arrêté de catastrophe naturelle a été officiellement modifié, rendant cela possible pour huit communes de Martinique.
La nouvelle était attendue. Un décret a été publié ce mardi 22 décembre 2020 au journal officiel, reconnaissant les glissements de terrain comme catastrophe naturelle pour certaines communes de Martinique.
Cette décision permet aux habitants du Nord Atlantique, particulièrement touchés par les intempéries de novembre, de pouvoir être pris en charge par leurs assureurs et d'être indemnisé.
"En application du code des assurances, les demandes de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle ont été examinées pour les dommages causés par les inondations et coulées de boue, les inondations par choc mécanique des vagues, les mouvements de terrains (hors sécheresse géotechnique) et les séismes.
Les communes faisant l'objet d'une constatation de l'état de catastrophe naturelle sont recensées pour le risque et aux périodes indiquées.
Pour la Martinique, huit communes sont concernées :
Le Robert du 1er novembre 2020 au 12 novembre 2020.
Ducos du 5 novembre 2020 au 10 novembre 2020.
Le Lorrain et le Marigot du 6 novembre 2020 au 11 novembre 2020.
Sainte-Marie et Basse-Pointe du 7 novembre 2020 au 8 novembre 2020.
Trinité du 9 novembre 2020 au 10 novembre 2020.
Gros-Morne du 7 novembre 2020 au 11 novembre 2020.
Inondations et coulées de boue pour Basse-Pointe : du 7 novembre 2020 au 8 novembre 2020.
Pour l’ensemble de ces phénomènes, les personnes résidant dans les communes mentionnées et titulaires d'une police d'assurance garantissant leurs biens des dommages d'incendie ou de tout autre dommage, bénéficient de la garantie catastrophe naturelle. Ces polices d'assurance sont généralement appelées «multirisques».
Les automobilistes peuvent également bénéficier de cette garantie, pour tous types de véhicules à moteur, assurés « incendie » ou « dommage ».
Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, avait annoncé, mardi 15 décembre, devant l'Assemblée nationale qu'il avait pris cet arrêté. Il ne manquait plus que l'accord des autres ministres afin que la mesure soit validée. Cette décision a été prise car certains assureurs refusaient d'indemniser les victimes. Ils sont désormais dans l'obligation de le faire si les conditions sont réunies.