La réforme de l’assurance chômage fait grincer des dents. Ses premières mesures entrent en vigueur à compter de ce 1er novembre 2019. L'Etat entend faire de sérieuses économies en réduisant le nombre de chômeurs d’ici à trois ans. Les partenaires sociaux contestent le décret.
La baisse de l’allocation des demandeurs d’emplois est l’une des mesures préconisées par la nouvelle réforme de l’assurance chômage. Il y a aussi l’ouverture retardée des droits, ou encore leur durée écourtée. Toutes ces mesures entrent en vigueur à compter de ce 1er novembre 2019 (suite au décret du 26 juillet dernier), des changements qui risquent d'amplifier l'inquiétude des demandeurs d'emplois.
Désormais pour être indemnisé(e), il faudra travailler au moins 6 mois sur les deux années précédant le période de chômage, au lieu de 4 mois sur 28 jusqu'ici. Avec cette réforme, le gouvernement compte faire d’ici à 3 ans de substantielles économies, aux alentours de 3,4 milliards d’euros.
D'après les responsables de l’UNEDIC (Union Nationale interprofessionnelle pour l'Emploi Dans l'Industrie et le Commerce), cette réforme aura des conséquences négatives. Elle risque de toucher un nouveau chômeur sur deux. En outre, les allocations seront dégressives, soit 30% de moins au bout de 6 mois sans activité.
Un point est jugé positif dans cette réforme, à savoir les indemnités chômage prévues pour certains démissionnaires, mais il y a des conditions. Les personnes concernées devront en effet présenter un projet professionnel de reconversion.
Dans l’ensemble, le texte reste contesté par les syndicats. Au niveau national, certaines organisations n’hésitent pas à parler de "tuerie" et d'ajouter :
+ 3,4 milliards dans les caisses du gouvernement
Désormais pour être indemnisé(e), il faudra travailler au moins 6 mois sur les deux années précédant le période de chômage, au lieu de 4 mois sur 28 jusqu'ici. Avec cette réforme, le gouvernement compte faire d’ici à 3 ans de substantielles économies, aux alentours de 3,4 milliards d’euros.
Des allocations dégressives pour les chômeurs
D'après les responsables de l’UNEDIC (Union Nationale interprofessionnelle pour l'Emploi Dans l'Industrie et le Commerce), cette réforme aura des conséquences négatives. Elle risque de toucher un nouveau chômeur sur deux. En outre, les allocations seront dégressives, soit 30% de moins au bout de 6 mois sans activité.
Des indemnités prévues pour les démissionnaires... sous conditions
Un point est jugé positif dans cette réforme, à savoir les indemnités chômage prévues pour certains démissionnaires, mais il y a des conditions. Les personnes concernées devront en effet présenter un projet professionnel de reconversion.
Dans l’ensemble, le texte reste contesté par les syndicats. Au niveau national, certaines organisations n’hésitent pas à parler de "tuerie" et d'ajouter :
Le gouvernement veut faire son beurre sur le dos des chômeurs(...). Ce décret répond purement et simplement à une logique budgétaire.