Une régie pour gérer les "abattoirs de Martinique"

L’abattoir de Martinique n’est pas fermé mais change de formule administrative. Une régie aura en charge sa gestion. Décision prise par les élus de la Collectivité Territoriale de Martinique en séance plénière du 4 avril 2019. Désormais on doit parler des abattoirs de Martinique. 
L’établissement sera géré par une régie sous tutelle de la CTM. Fini donc la société d’économie mixte. Les rails de la nouvelle gestion de l’abattoir se mettent en place.
 

Un nouveau statut quasiment indispensable


Un nouveau statut indispensable pour permettre la survie de la structure. Désormais se sera une régie qui aura en charge la gestion des abattoirs de Martinique. L'établissement est placé sous la seule autorité de la CTM, une volonté de passer en gestion direct pour l'exploitation et dans un souci d'assurer la continuité du service public. Prochainement un nouveau conseil d’administration sera désigné, un nouveau président et un nouveau directeur seront élus.
 

Des dettes importantes


Placé en redressement judiciaire depuis mai 2009, l'abattoir départemental a enregistré un déficit colossal d'1,2 millions d'euros. L’établissement devait faire face à des difficultés structurelles et conjoncturelles. Le redressement de l’établissement passe donc par une refonte juridique pour éviter la mise en péril de la filière viande.

La liquidation prononcée de l’ancienne Société d’économie mixte permet dans les faits, d’effacer les dettes, d’assurer la survie de la société, et de transférer le personnel à la nouvelle régie.
L'entrée de l'abattoir du Lamentin (lundi 18 avril 2017)

Un personnel reconduit dans ses droits


Cette régie sera administrée par un conseil d’administration, avec un président qui nommera le futur directeur. A ce titre, la régie aura en charge l’aménagement, l’exploitation et le développement des abattoirs de Martinique. Le personnel (une trentaine de salariés), sera repris avec l’intégralité des droits attachés aux contrats de travail qui existent. Le budget de la régie, s’il n’est pas encore finalisé, pourrait dans un premier temps être fixé à un peu plus d’un million d’euros.