La vague de réintégration des soignants non vaccinés, n’a pas eu lieu ce lundi dans les principaux établissements de santé et service de secours.
De sources syndicales, ils seraient 700 tous secteurs confondus à avoir refusé le vaccin contre le covid-19 pour exercer leur métier. Force est de constater que pour certains, la reprise s’est faite sur la pointe des pieds aujourd’hui, lundi 15 mai, date d’application du décret.
En fait, depuis plusieurs mois la plupart des "ex suspendus" ont repris discrètement leur travail. Des accords avec leur direction ont permis cette reprise. Certains ayant fait valoir des contre-indications par rapport au vaccin, d’autres ont exprimé leur droit de retrait. En résumé, les 700 suspendus ne seraient qu’une poignée d’irréductibles.
Les irréductibles, déterminés à reprendre le travail sous conditions
La prise en compte des préjudices subis par leur suspension. Ce sont principalement : le paiement des salaires suspendus, la prise en compte dans leur ancienneté, de cette période de suspension, leurs congés… en fait, la reconnaissance de leur situation administrative qui a été bloquée pour certains durant 20 mois.
À ces revendications, la Première ministre avait accompagné le décret d’une instruction interministérielle destinée aux préfets et représentants de l’ARS (Agence Régionale de Santé) précisant les conditions de retour des suspendus. On pouvait y lire entre autres, qu’aucun rattrapage de salaire, d’avancement, ni de droit à la retraite ne seront envisageables…
Les ingrédients d'un nouveau bras de fer s’engagent entre ces irréductibles, "ex suspendus" et le gouvernement.