Une nouvelle année scolaire s’ouvre à partir de ce lundi 2 septembre 2019 sous l’angle de deux défis majeurs à relever par les acteurs du système éducatif, la réforme controversée du Bac et la décrue démographique.
Dans l’académie de Martinique comme dans toutes les autres, la nouvelle année s’ouvre sous le signe d’une nouvelle organisation des classes de Seconde et de Première de lycée.
La nouvelle formule du baccalauréat contient une part de contrôle continu. Les filières L (Lettres), ES (Économie et Social) et S (Sciences) sont supprimées. Ces changements prendront leur plein effet pour la session de 2021, mais les élèves de Première l’expérimenteront dès la fin de cette année scolaire.
Les critiques portent surtout sur son organisation complexe. Ainsi, tous les lycées ne proposant pas les mêmes spécialités, les élèves devront se déplacer d’un établissement à l’autre, ou renoncer à leur choix initial. Ce qui semble inacceptable selon leurs parents et leurs professeurs.
Autre question complexe, notre académie est confrontée à la baisse continue de personnels. La situation est similaire en Guadeloupe. Nos enfants sont de moins en moins nombreux, ce qui contraint des maires à fermer des écoles chaque année. Les moyens humains diminuent, vu qu’ils sont attribués en fonction des effectifs d’élèves. Les syndicats demandent depuis des années le maintien des postes d’enseignants pour assurer un meilleur encadrement. En pure perte. Les gouvernements successifs privilégient une logique comptable.
Avec la réforme du Bac, il s’agit de remettre en cause des habitudes. Avec la dénatalité, il s’agit de faire face à une donnée sociologique aux lourdes conséquences. Ces défis peuvent se résumer par un mot : adaptation. Adaptation aux défis de notre époque. Adaptation au monde tel qu’il est. Nous n’en attendons pas moins de l’école.https://www.francetvinfo.fr/societe/education/reforme-du-bac/sondage-la-popularite-de-jean-michel-blanquer-seffondre-de-16-points-par-rapport-a-fevrier-2018_3595637.html
La nouvelle formule du baccalauréat contient une part de contrôle continu. Les filières L (Lettres), ES (Économie et Social) et S (Sciences) sont supprimées. Ces changements prendront leur plein effet pour la session de 2021, mais les élèves de Première l’expérimenteront dès la fin de cette année scolaire.
Le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse a souhaité simplifier l’enseignement en lycée. Or, Jean-Michel Blanquer a réussi à se mettre à dos les syndicats d’enseignants et les fédérations de parents d’élèves. Les cinq autres réformes de la scolarité qu’il porte sont approuvées par la population. Celle du Bac. ne passe pas, dans notre académie non plus.Bonne rentrée à tous!@IndecisOfficiel
— Jean-Michel Blanquer (@jmblanquer) September 1, 2019
" On doit donner confiance à tous nos élèves !" https://t.co/GHFjWZ4pnj
L’école au centre de la complexité sociale
Les critiques portent surtout sur son organisation complexe. Ainsi, tous les lycées ne proposant pas les mêmes spécialités, les élèves devront se déplacer d’un établissement à l’autre, ou renoncer à leur choix initial. Ce qui semble inacceptable selon leurs parents et leurs professeurs.
Autre question complexe, notre académie est confrontée à la baisse continue de personnels. La situation est similaire en Guadeloupe. Nos enfants sont de moins en moins nombreux, ce qui contraint des maires à fermer des écoles chaque année. Les moyens humains diminuent, vu qu’ils sont attribués en fonction des effectifs d’élèves. Les syndicats demandent depuis des années le maintien des postes d’enseignants pour assurer un meilleur encadrement. En pure perte. Les gouvernements successifs privilégient une logique comptable.
Avec la réforme du Bac, il s’agit de remettre en cause des habitudes. Avec la dénatalité, il s’agit de faire face à une donnée sociologique aux lourdes conséquences. Ces défis peuvent se résumer par un mot : adaptation. Adaptation aux défis de notre époque. Adaptation au monde tel qu’il est. Nous n’en attendons pas moins de l’école.https://www.francetvinfo.fr/societe/education/reforme-du-bac/sondage-la-popularite-de-jean-michel-blanquer-seffondre-de-16-points-par-rapport-a-fevrier-2018_3595637.html