La baisse continue des effectifs d’élèves est un phénomène sociologique qui n’est pas prêt de disparaître. La dénatalité se poursuit, conformément aux prévisions.
Les prévisions d’effectifs d’élèves à la rentrée 2017 publiés par le rectorat de l’académie donnent 75 423 écoliers, collégiens et lycéens attendus dans les établissements publics et privés sous contrat. Un chiffre en baisse de 2%, soit 1 744 élèves de moins. "Cette diminution s’inscrit dans le contexte de baisse démographique générale de la Martinique", indique pudiquement, et avec raison, le rectorat.
Il y a 40 ans, en 1977, nous comptions 110 000 élèves pour 330 000 habitants. Un pic historique, jamais égalé. Le nombre de scolaires n’a cessé de baisser quand la population augmentait. Il y a quatre décennies, une personne sur trois était scolarisée. Aujourd’hui, la proportion est de une sur cinq.
La dénatalité et son corollaire, le vieillissement de la population, se confirme. Le nombre des naissances est passé sous la barre des 4 000 par an. Il y en avait 11 000 en 1965. Une femme donne naissance à moins de 2 enfants en moyenne. Ce qui va accélérer la diminution de la population, déjà bien amorcée.
Il est donc logique que nous perdions des élèves à chaque rentrée. Le phénomène était prévu depuis un demi-siècle. L’amélioration des conditions de vie entraîne les femmes à avoir moins d’enfants que leurs mères. En plus, l'émigration massive des jeunes de 20 à 35 ans durant les décennies 1960 à 1990 a provoqué une hémorragie des naissances.
Il convient de s’adapter à cette donnée durable. Par exemple, en revoyant les règles d’affectation des enseignants. Ou encore en réfléchissant à une utilisation différente des 400 établissements scolaires dont certains se dépeuplent à vue d’œil. A moins que nous décidions de faire plus d’enfants. Mais là, c’est une autre affaire.
Il y a 40 ans, en 1977, nous comptions 110 000 élèves pour 330 000 habitants. Un pic historique, jamais égalé. Le nombre de scolaires n’a cessé de baisser quand la population augmentait. Il y a quatre décennies, une personne sur trois était scolarisée. Aujourd’hui, la proportion est de une sur cinq.
La dénatalité et son corollaire, le vieillissement de la population, se confirme. Le nombre des naissances est passé sous la barre des 4 000 par an. Il y en avait 11 000 en 1965. Une femme donne naissance à moins de 2 enfants en moyenne. Ce qui va accélérer la diminution de la population, déjà bien amorcée.
Il est donc logique que nous perdions des élèves à chaque rentrée. Le phénomène était prévu depuis un demi-siècle. L’amélioration des conditions de vie entraîne les femmes à avoir moins d’enfants que leurs mères. En plus, l'émigration massive des jeunes de 20 à 35 ans durant les décennies 1960 à 1990 a provoqué une hémorragie des naissances.
Il convient de s’adapter à cette donnée durable. Par exemple, en revoyant les règles d’affectation des enseignants. Ou encore en réfléchissant à une utilisation différente des 400 établissements scolaires dont certains se dépeuplent à vue d’œil. A moins que nous décidions de faire plus d’enfants. Mais là, c’est une autre affaire.