À quoi ressemblera la rentrée économique et sociale ? L’impact du confinement, en Martinique comme partout, continue de se faire ressentir. Est-ce une raison pour désespérer de nos entrepreneurs ?
Sans se projeter dans de sombres prophéties, les effets induits par la crise sanitaire sont déjà ressentis. La généralisation du chômage partiel, les aides publiques aux entreprises, le recours au travail à distance en sont autant d’indices. Tout comme le sont le ralentissement des chantiers de travaux publics et privés, ou le recul de la consommation des produits importés.
Cette atonie est désormais derrière nous, même si les entreprises n’ont pas encore retrouvé leur dynamisme d’avant le confinement. Il reste que l’inquiétude des chefs d’entreprises et des syndicats est palpable. La destruction d’emplois n’est pas encore totalement évaluée, mais elle est attendue avec crainte. Le chômage déjà très haut, touchant 1 adulte sur 3, risque d’exploser en raison de la fermeture d’entreprises.
Lesquelles seront confrontées à la baisse de la consommation des ménages affectés par le chômage, le travail à temps partiel et la baisse de leurs revenus. Nous risquons d’entrer dans un cercle vicieux d’appauvrissement général.
Faut-il pour autant se réfugier dans la morosité ? La réponse, négative, est évidente. Les plans de relance ne manqueront pas. Cependant, ils ne seront vraiment efficaces que s’il s’agit de plans de refonte de notre économie. Il faut restaurer la trésorerie et la capacité de production des entreprises, mais surtout, lancer de nouvelles pistes de création de richesses.
Par exemple, dans le bâtiment, avec des chantiers de mise hors d'eau de l’île, de confortement parasismique et paracyclonique des logements et édifices publics, de modernisation des réseaux d’eaux potable et d’assainissement, de mise aux normes des réseaux électriques et téléphoniques.
Des investissements massifs pourraient être suscités dans les énergies renouvelables, l’informatisation des petites entreprises et associations, la formation à distance des adultes, les services à la personne. Autre piste, le soutien aux paysans pratiquant une agriculture nourricière.
Sans aucun doute, nous saurons mobiliser notre intelligence collective pour donner un coup de jeune à notre tissu productif. Comme toute crise, celle-ci nous donne l’occasion de nous ouvrir des perspectives permettent d’enclencher une mutation de notre économie. Qui nous empêche de franchir le pas ?
Cette atonie est désormais derrière nous, même si les entreprises n’ont pas encore retrouvé leur dynamisme d’avant le confinement. Il reste que l’inquiétude des chefs d’entreprises et des syndicats est palpable. La destruction d’emplois n’est pas encore totalement évaluée, mais elle est attendue avec crainte. Le chômage déjà très haut, touchant 1 adulte sur 3, risque d’exploser en raison de la fermeture d’entreprises.
Lesquelles seront confrontées à la baisse de la consommation des ménages affectés par le chômage, le travail à temps partiel et la baisse de leurs revenus. Nous risquons d’entrer dans un cercle vicieux d’appauvrissement général.
La morosité est interdite
Faut-il pour autant se réfugier dans la morosité ? La réponse, négative, est évidente. Les plans de relance ne manqueront pas. Cependant, ils ne seront vraiment efficaces que s’il s’agit de plans de refonte de notre économie. Il faut restaurer la trésorerie et la capacité de production des entreprises, mais surtout, lancer de nouvelles pistes de création de richesses.
Par exemple, dans le bâtiment, avec des chantiers de mise hors d'eau de l’île, de confortement parasismique et paracyclonique des logements et édifices publics, de modernisation des réseaux d’eaux potable et d’assainissement, de mise aux normes des réseaux électriques et téléphoniques.
Des investissements massifs pourraient être suscités dans les énergies renouvelables, l’informatisation des petites entreprises et associations, la formation à distance des adultes, les services à la personne. Autre piste, le soutien aux paysans pratiquant une agriculture nourricière.
Sans aucun doute, nous saurons mobiliser notre intelligence collective pour donner un coup de jeune à notre tissu productif. Comme toute crise, celle-ci nous donne l’occasion de nous ouvrir des perspectives permettent d’enclencher une mutation de notre économie. Qui nous empêche de franchir le pas ?