La situation est toujours conflictuelle au sein du réseau Mozaïk. La rencontre organisée entre les employés de la SOTRAVOM et la direction de la CFTU lundi soir (3 décembre) a tourné court. Les chauffeurs exercent toujours leur droit de retrait.
Plusieurs lignes de bus en direction de quartiers de Schoelcher ne sont pas desservies depuis plusieurs jours et cela ne devrait pas s'arranger. Les conducteurs de la société SOTRAVOM, l'un des quatre co-traitants de la CFTU, observent un droit de retrait.La rencontre organisée entre les employés de la SOTRAVOM et la direction de la CFTU lundi soir (3 décembre) s'est soldée par un échec.
Désormais leur représentant syndical réclame l’exclusion de l'employeur du réseau de transport urbain. "Il faut que cette entreprise sorte du réseau parce qu’elle a causé suffisamment de désagrément à la population. Nous avons un préavis de grève déposée qui est largement mûr aujourd'hui. S’il n’y a rien de fait, si la société SOTRAVOM n’apporte pas la preuve, comme l’inspecteur du travail le lui a demandé, de réparation des bus. Si vendredi, on est dans cette situation-là, la CSTM rentrera en grève et c’est tout le réseau qui va être touché. Comme d’autres entreprises sont dans la même situation, on va faire un seul coup pour finir avec ça", affirme Bertrand Cambusy, secrétaire général de la CSTM.
Un point de vue radical que ne comprend pas Antoine Rulle, le président de SOTRAVOM. "Nous avons acheté six bus à raison de quatre ans d’âge aujourd'hui. Nous avons deux mécaniciens à notre actif qui réparent les bus en temps et en heure. Donc je ne peux pas comprendre ceux qui disent que tous nos bus sont problématiques", se justifie-t-il.
(Re)voir le reportage d’Irène Emonide et Fabienne Léonce.
Désormais leur représentant syndical réclame l’exclusion de l'employeur du réseau de transport urbain. "Il faut que cette entreprise sorte du réseau parce qu’elle a causé suffisamment de désagrément à la population. Nous avons un préavis de grève déposée qui est largement mûr aujourd'hui. S’il n’y a rien de fait, si la société SOTRAVOM n’apporte pas la preuve, comme l’inspecteur du travail le lui a demandé, de réparation des bus. Si vendredi, on est dans cette situation-là, la CSTM rentrera en grève et c’est tout le réseau qui va être touché. Comme d’autres entreprises sont dans la même situation, on va faire un seul coup pour finir avec ça", affirme Bertrand Cambusy, secrétaire général de la CSTM.
Un point de vue radical que ne comprend pas Antoine Rulle, le président de SOTRAVOM. "Nous avons acheté six bus à raison de quatre ans d’âge aujourd'hui. Nous avons deux mécaniciens à notre actif qui réparent les bus en temps et en heure. Donc je ne peux pas comprendre ceux qui disent que tous nos bus sont problématiques", se justifie-t-il.
(Re)voir le reportage d’Irène Emonide et Fabienne Léonce.