Le campus de Schoelcher a connu ce lundi 9 avril un fonctionnement normal. Les accès sont libres. Les cours et les épreuves orales et écrites ont repris sur le pôle Martinique. Le collectif des étudiants qui mène le mouvement de protestation n'a pas réussi à mobiliser lors d'une assemblée générale.
Le collectif des étudiants qui mène le mouvement de protestation contre le retour des professeurs du Ceregmia a organisé ce lundi (9 avril 2018), en fin de matinée une assemblée générale.
Sur les 5700 étudiants du pôle Martinique, on dénombrait à peine 50 personnes à cette réunion. La faible participation des étudiants s'explique par le choix donné aux examens. Ils sont échelonnés de fin avril à fin mai, et c'est la nouvelle donne qui s'impose sur le campus de Schoelcher.
La deuxième explication : cette situation divise la communauté universitaire. Sept représentants élus au conseil académique ne soutiennent pas le conflit. Autre élément à prendre en considération : le dossier du Ceregmia est actuellement devant le CNESER (Conseil National de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche).
Les trois enseignants, Fred Célimène, l'ancien directeur du Ceregmia, Kinvi Logossah, directeur adjoint du laboratoire et Eric Carpin membre du Ceregmia, étaient en audition devant le CNESER depuis ce lundi 9 avril, et il n'y aura pas de décision avant la fin du mois de juin 2018.
Le président de l'Université, Eustase Janky dans un communiqué ce lundi 9 avril précise que "les élus du conseil académique se prononceront sur la dispense d'enseignement pour l'année universitaire en cours des trois enseignants-chercheurs dont le contrôle judiciaire a été partiellement levé".
Concernant les menaces reçues par les étudiants du campus, le président de l'université, confirme "qu'il portera plainte afin que les responsables de ces actes soient identifiés et traduits en justice". Les étudiants qui le souhaitent pourront se rapprocher de la cellule psychologique mise en place.
Le président de l'université ajoute que tout a été mis en oeuvre afin que la sécurité soit rétablie sur le campus de Schoelcher à travers des rondes des forces de l'ordre en accord avec le préfet ainsi que la présence de vigiles aux entrées et points stratégiques.
Faible mobilisation et priorité aux examens
Sur les 5700 étudiants du pôle Martinique, on dénombrait à peine 50 personnes à cette réunion. La faible participation des étudiants s'explique par le choix donné aux examens. Ils sont échelonnés de fin avril à fin mai, et c'est la nouvelle donne qui s'impose sur le campus de Schoelcher.
La deuxième explication : cette situation divise la communauté universitaire. Sept représentants élus au conseil académique ne soutiennent pas le conflit. Autre élément à prendre en considération : le dossier du Ceregmia est actuellement devant le CNESER (Conseil National de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche).
Les trois enseignants, Fred Célimène, l'ancien directeur du Ceregmia, Kinvi Logossah, directeur adjoint du laboratoire et Eric Carpin membre du Ceregmia, étaient en audition devant le CNESER depuis ce lundi 9 avril, et il n'y aura pas de décision avant la fin du mois de juin 2018.
Le président reprend la main
Le président de l'Université, Eustase Janky dans un communiqué ce lundi 9 avril précise que "les élus du conseil académique se prononceront sur la dispense d'enseignement pour l'année universitaire en cours des trois enseignants-chercheurs dont le contrôle judiciaire a été partiellement levé".
Concernant les menaces reçues par les étudiants du campus, le président de l'université, confirme "qu'il portera plainte afin que les responsables de ces actes soient identifiés et traduits en justice". Les étudiants qui le souhaitent pourront se rapprocher de la cellule psychologique mise en place.
Le président de l'université ajoute que tout a été mis en oeuvre afin que la sécurité soit rétablie sur le campus de Schoelcher à travers des rondes des forces de l'ordre en accord avec le préfet ainsi que la présence de vigiles aux entrées et points stratégiques.