Retour à l’équilibre pour la ligue de football de Martinique après 12 ans de redressement

Le 18 septembre 2007, la ligue de football de Martinique avait été placée en redressement judiciaire pour un arriéré de dettes sociales et d’impayés à des fournisseurs estimé à près d'un million d'euros. Après un plan de continuation de 10 ans accordé par le TGI, l'association a apuré sa dette.
C’est lors d’une l’audience le 17 septembre 2019 que le TGI de Fort-de-France a validé la sortie du plan de redressement de la Ligue de Football de Martinique, 12 ans après l’avoir prononcé à l’encontre de l’association, pour des dettes sociales et des impayés à des fournisseurs évalués à près d’un million d’euros.
 

Le personnel de la LFM a fait des sacrifices


Dans un communiqué signé du secrétaire général de la ligue, Jean-Claude Varru, les administrateurs "saluent les efforts soutenus de tous les acteurs salariés et/ou bénévoles du football martiniquais, et en particulier les clubs de football et leurs dirigeants".

L'association retrouve désormais de nouvelles marges de manoeuvres financières qu'il convient d'entretenir avec la plus grande vigilance dans un contexte social, économique plus que jamais contraint et chargé d’incertitudes.

(J.C Varru)

Le budget global de la Ligue de Football de Martinique estimé à environ 2 millions d’euros, est composé d’aides de la Collectivité Territoriale de Martinique, de l’Etat, de la Fédération Française de Football et de la Concacaf (Confédération de football d’Amérique du nord, d’Amérique Centrale et des Caraibes). Cette dernière verse des subventions à la LFM lors des compétitions organisées dans la zone, ainsi qu’une envellope annuelle dédiée au développement.
Stade de Football pour la Gold Cup en 2015 aux États-Unis

Avenir plus serein pour la ligue


Ce passif financier étant apuré, Samuel Pérreau, le président de la LFM est désormais tourné plus sereinement vers l’avenir.

Ce retour à l’équilibre (..) offre à la ligue de nouvelles marges de manœuvre, lesquelles nous permettront d’être un peu plus à l’aise s’agissant de nos moyens, je pense notamment à la question des ressources humaines (…), je pense à des opportunités en termes de développement, des nouvelles pratiques, l’amélioration de certaines situations s’agissant du football des jeunes, de l’arbitrage(…).
Notre grand projet surtout, c’est de faire évoluer le statut dsu footballeur martiniquais.
Et puis nous comptons sur l’indulgence de nos clubs, leurs présidents, nos acteurs bénévoles, vis-à-vis de l’institution pour une co-production positive.