En ce début d’année, il est de bon ton de prendre de bonnes résolutions, de se lancer des défis ou de se fixer des objectifs. C’est aussi le moment, pour certains, de rêver les yeux ouverts.
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" I have a dream". ( Je fais un rêve). Nous connaissons tous cette phrase d’un célèbre discours de Martin Luther King, qui parlait, en 1963 à Washington, d’un pays idéal, où Blancs et Noirs, aux Etats-Unis, se donneraient la main et chemineraient ensemble. L’histoire ne lui a pas encore donné raison, mais elle en prend le chemin.
Je fais un rêve, donc. Que tous les enfants de Martinique abolissent les frontières invisibles entre békés, mulâtres et nègres, qui perpétuent une société basée sur la séparation entre groupes ethniques antagoniques qui n’a plus lieu d’être.
Que nous trouvions l’harmonie dans nos relations sociales, pour que la violence, l’agressivité, la méchanceté soient absentes des rapports entre hommes et femmes, parents et enfants, personnes âgées et moins âgées.
Que tout ce qui ne fonctionne pas dans le pays se mette à fonctionner : l’eau trop chère, l’électricité trop dépendante du pétrole, les légumes infestés de chlordécone, le TCSP engloutisseur de millions, le désespérant échec scolaire, le chômage massif des jeunes, la criminalisation rampante par le blanchiment de l’argent sale du trafic de drogue, les jouré manman sans vergogne dans les embouteillages.
Je fais un rêve. Que nous prenions confiance en nos capacités collectives, en nos potentialités, en notre jeunesse. Que nous cessions de nous plaindre à tout bout de champ comme si nous étions les plus pauvres du monde, pour donner tort à Aimé Césaire pour lequel ce pays est « une version absurdement ratée du paradis ».
I have a dream : “Emancipate yourself from mental slavery” (“Emancipons-nous de l’esclavage mental”) comme le chante Bob Marley. A l’énoncé de ces souhaits, j’entends les éclats de rire et les sarcasmes
Mais voilà : les rêves sont libres. L’essentiel est de les vivre.
Je fais un rêve, donc. Que tous les enfants de Martinique abolissent les frontières invisibles entre békés, mulâtres et nègres, qui perpétuent une société basée sur la séparation entre groupes ethniques antagoniques qui n’a plus lieu d’être.
Que nous trouvions l’harmonie dans nos relations sociales, pour que la violence, l’agressivité, la méchanceté soient absentes des rapports entre hommes et femmes, parents et enfants, personnes âgées et moins âgées.
Que tout ce qui ne fonctionne pas dans le pays se mette à fonctionner : l’eau trop chère, l’électricité trop dépendante du pétrole, les légumes infestés de chlordécone, le TCSP engloutisseur de millions, le désespérant échec scolaire, le chômage massif des jeunes, la criminalisation rampante par le blanchiment de l’argent sale du trafic de drogue, les jouré manman sans vergogne dans les embouteillages.
Je fais un rêve. Que nous prenions confiance en nos capacités collectives, en nos potentialités, en notre jeunesse. Que nous cessions de nous plaindre à tout bout de champ comme si nous étions les plus pauvres du monde, pour donner tort à Aimé Césaire pour lequel ce pays est « une version absurdement ratée du paradis ».
I have a dream : “Emancipate yourself from mental slavery” (“Emancipons-nous de l’esclavage mental”) comme le chante Bob Marley. A l’énoncé de ces souhaits, j’entends les éclats de rire et les sarcasmes
Mais voilà : les rêves sont libres. L’essentiel est de les vivre.