Dans trois ans, la Martinique doit récolter son premier café d'excellence, l' "Arabica Typica". Des plants ont été sélectionnés et offerts à des agriculteurs choisis pour un programme lancé en 2010 par le Parc Naturel. Des perspectives d'emplois s'offrent ainsi à la Martinique.
Au Morne Vert, au pied du piton Lacroix, à 600 mètres d’altitude, les agriculteurs sont contents. La température, l'humidité et la qualité du sol sont très bonnes pour produire du café.
(Re)voir le reportage de Delphine Bez et Olivier Nicolas Dit Duclos
Personnes interrogées : René-Jean Marignan, maraîcher et Louis Boutrin, le président du Parc Naturel de Martinique.
L' "Arabica Typica" est considéré comme un grand cru mondialement recherché. Cette variété serait le premier café arrivé en Martinique en 1721. Sa production est ensuite devenue rare car supplantée par la canne à sucre avant les années 1800.
Lorsque le Parc Naturel et le Cirad l’ont recherché en 2010, seuls trois plants ont pu être identifiés sur 5000 analyses en Martinique. "Les américains et les japonais sont déjà venus et sont prêts à acheter des plants", précise Louis Boutrin, le président du Parc Naturel de Martinique.
La première récolte aura lieu dans 3 ans en 2020, sur les 20 hectares en production au Morne Vert, à Bellefontaine et à Fonds-Saint-Denis.
(Re)voir le reportage de Delphine Bez et Olivier Nicolas Dit Duclos
Personnes interrogées : René-Jean Marignan, maraîcher et Louis Boutrin, le président du Parc Naturel de Martinique.
Les producteurs plantent le "Robusta Tipica", le café d'excellence de Martinique
•
Dans ce quartier du Morne-Vert, un agriculteur du quartier canton Suisse a été choisi, avec une vingtaine d’autres producteurs de café de l’île, pour exploiter le fameux "Arabica Typica". "C’est un terrain qui n’a pas été travaillé pendant plus de 30 ans (..) C’est un terrain propice pour cette culture", se réjouit-il.L' "Arabica Typica" est considéré comme un grand cru mondialement recherché. Cette variété serait le premier café arrivé en Martinique en 1721. Sa production est ensuite devenue rare car supplantée par la canne à sucre avant les années 1800.
Lorsque le Parc Naturel et le Cirad l’ont recherché en 2010, seuls trois plants ont pu être identifiés sur 5000 analyses en Martinique. "Les américains et les japonais sont déjà venus et sont prêts à acheter des plants", précise Louis Boutrin, le président du Parc Naturel de Martinique.
La première récolte aura lieu dans 3 ans en 2020, sur les 20 hectares en production au Morne Vert, à Bellefontaine et à Fonds-Saint-Denis.