Lorsque dans les années 70, une politique de désaliénation est engagée par l’édilité de Fort-de-France, plusieurs acteurs décident de changer le regard des Martiniquais sur eux-mêmes.
Parmi eux, le théâtre populaire Martiniquais d’Henri Melon, le théâtre fer de lance d’Yvan Labejof et le théâtre existence de Roger Robinel. Ce dernier avait compris l’importance de la culture et particulièrement le théâtre dans le prisme politique.
Un metteur en scène affirmé et créatif
Le théâtre, la résistance et l’esthétique étaient les règles d'or de l'artiste. Roger qui a ses débuts avait embrassé le métier de coiffeur avait une dimension lui permettant de mieux véhiculer son message.
En 1976, il était à la direction de l’atelier théâtre du Sermac formant des jeunes à l’art de déclamer. Certains gardent en mémoire "kélésaina". Il était aussi un excellent pratiquant de la danse contemporaine.
Suite à la maladie, il s’était écarté de la scène, mais de temps en temps faisait quelques apparitions à l’écran. Il a joué dans la comédie en 1985, "Banana’s boulevard" du réalisateur Richard Balducci aux côtés des forbans.