Qui sera sacrifié pour devenir l’effigie de Vaval ? Ou quel événement marquant sera-t-il symbolisé par l’équipe du plasticien Kako ? Son équipe a dû avoir l’embarras du choix, tant cette année a été fertile en événements marquants ou ayant révélé des personnages sortant du lot.
Mettons les choses au clair : n’est pas décrété roi du Carnaval qui veut. Il n’y a pas d’élection, ni de concours, ni de liste d’attente pour mériter un tel honneur. La sélection finale est tributaire de la capacité du créateur de Vaval à synthétiser l’air du temps respiré par la population. Rude tâche. Il ne s’agit pas de se tromper et de s’attirer ainsi les moqueries de ceux qui se ne sentent pas représentés dans l’effigie dont la courte vie, quatre jours, n’a d’égale que sa splendeur attendue.
Sans nul doute, les confectionneurs de Vaval qui travaillent dans le plus grand secret ont dû recevoir de multiples suggestions. Et certainement, celle d’illustrer un certain élément de notre patrimoine technologique en train de s’oxyder dans un parc de stationnement près de l’aéroport. Ou de rendre hommage à un de nos grands chefs, sujet ces derniers temps à d’inexplicables colères contre ses amis.
Un peu trop politique, peut-être, pour être rassembleur. Ce qui n’empêchera pas les carnavaliers de s’en donner à cœur joie. D’autant qu’ils n’auront aucune autorisation à solliciter de quiconque pour tourner en dérision tel ou tel. Car le Carnaval est le moment par excellence où le peuple a le droit de dire ce qu’il pense sur tout sujet.
Un état d’esprit hérité de nos ancêtres. Après l’abolition de l’esclavage, ils pouvaient se permettre de critiquer leurs anciens maîtres, sans risquer d’être condamnés à mort. Cette sensation de liberté leur a permis de considérer les Jours gras comme une nécessaire parenthèse, inventant ainsi la satire sociale et politique, dont le geste suprême était la confection puis la destruction de Vaval.
Nous pouvons parier que cet état d’esprit ne disparaîtra pas de sitôt. En attendant de découvrir notre Vaval national, ba mwen lè pou mwen pasé !
Sans nul doute, les confectionneurs de Vaval qui travaillent dans le plus grand secret ont dû recevoir de multiples suggestions. Et certainement, celle d’illustrer un certain élément de notre patrimoine technologique en train de s’oxyder dans un parc de stationnement près de l’aéroport. Ou de rendre hommage à un de nos grands chefs, sujet ces derniers temps à d’inexplicables colères contre ses amis.
Un peu trop politique, peut-être, pour être rassembleur. Ce qui n’empêchera pas les carnavaliers de s’en donner à cœur joie. D’autant qu’ils n’auront aucune autorisation à solliciter de quiconque pour tourner en dérision tel ou tel. Car le Carnaval est le moment par excellence où le peuple a le droit de dire ce qu’il pense sur tout sujet.
Un état d’esprit hérité de nos ancêtres. Après l’abolition de l’esclavage, ils pouvaient se permettre de critiquer leurs anciens maîtres, sans risquer d’être condamnés à mort. Cette sensation de liberté leur a permis de considérer les Jours gras comme une nécessaire parenthèse, inventant ainsi la satire sociale et politique, dont le geste suprême était la confection puis la destruction de Vaval.
Nous pouvons parier que cet état d’esprit ne disparaîtra pas de sitôt. En attendant de découvrir notre Vaval national, ba mwen lè pou mwen pasé !