Bienvenue au "Marché Max Ransay" à Saint-Pierre, lequel porte désormais le nom du chanteur le plus populaire de la ville d’art et d’histoire de Martinique.
21 ans après le décès de l’auteur, compositeur et interprète de musiques traditionnelles, son nom est hissé sur la façade de l’entrée du marché de sa commune d’origine. C’est "la mémoire d’un grand pierrotin et d’un grand martiniquais" qui a été honoré comme l’a souligné Christian Rapha, le maire de la commune.
En tant qu'artiste, Max Ransay a transcendé les frontières musicales, offrant une œuvre riche en rythmes caribéens et en messages engagés, devenant ainsi un véritable ambassadeur culturel de la Martinique et un symbole de fierté pour Saint-Pierre (…).
Christian Rapha(extrait de son discours)
"Sensible et serviable"
Il était également un homme politique engagé, travaillant sans relâche à améliorer les conditions de vie des plus démunis, en tant que Maire adjoint, délégué aux affaires sociales de la ville de Saint-Pierre. Sensible et serviable, Max n’hésitait pas à venir en aide, à titre personnel, à des Pierrotins dans le besoin, en sortant de l’argent de sa poche afin d’aider celle où celui qui n’avait pas les moyens d’acheter de quoi manger.
Christian Rapha
La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs membres de sa famille, dont son neveu, le chanteur et instrumentiste Kali (Jean-Marc Monnerville). Michel Thimon, son ami de l’orchestre "Les Léopards" et l’ancien directeur régional de la SACEM, Christian Boutant, ont eux aussi assisté au dévoilement de la plaque.
Des témoignages et des anecdotes vécus avec celui qu’on surnommait affectueusement "Tonton Max", ont été racontés spontanément par plusieurs participants.
[Le] marché de Saint-Pierre est un lieu qui était particulièrement cher à Max, qui le fréquentait quotidiennement, en venant, comme il aimait à le dire à la pierrotine, "saluer la rade". La chaleur humaine de ce marché reflète parfaitement la personnalité de Max, enfant de la ville d’art et d’histoire, berceau de la biguine. C’est l’une des raisons qui sont à la base de la décision du conseil municipal, profitant de l’opportunité de la procédure de révision de l’adressage de la ville, d’attribuer à ce bâtiment inscrit à l’inventaire des monuments historiques nationaux, le nom de "Marché Max Ransay".
Le maire, Christian Rapha
"Ozaka", le 2e surnom de Max
Jean-Max Ransay était né le 27 janvier 1942, "un homme simple, connu de tous pour sa générosité et sa largesse d’esprit" a encore rappelé le chef de l’édilité. "Sa bonne humeur légendaire et son sourire irrésistible ont fait de Ozaka, un homme d’une grande sympathie et d’une immense popularité".