Les fortes pluies de ces dernières semaines ont entraîné plusieurs éboulements sur la commune de Saint-Pierre. Dans la nuit du 22 au 23 décembre, c'est un pan des ruines qui s’est décroché pour finir dans unecour d’habitation en contrebas. Mais la pluie ne serait pas le seul coupable.
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Oui, il y a eu la pluie ! Mais les intempéries de ces dernières semaines ne sont pas seules responsables de l'éboulement qui s'est produit la semaine dernière à Saint-Pierre. La végétation qui envahit les ruines a aussi sa part de responsabilité. Certains résidents et le maire dénoncent un manque d’entretien de ces ruines classées monuments historiques depuis 1979 et gérées par l’État. Un peu plus loin, une autre partie des ruines du Figuier commence à se désolidariser de la partie haute de la commune.
Plusieurs signaux d’alerte présageaient déjà d’un éboulement important. Mais entre les transferts de compétences et les délégations de maîtrise d’ouvrage toujours pas signées, le projet de restauration du site touristique stagne.
Ce lundi matin (26 décembre), le bureau de recherche géologique et minière (BRGM) est intervenu pour expertiser les dégâts, rechercher les causes de l’éboulement et préconiser les mesures de sécurité à adopter. Les résultats devraient être connus d’ici peu, mais il faudra encore compter sur l’intervention d’un bureau d’études pour planifier les travaux à réaliser. Cela devrait prendre "un certain temps" selon le secrétaire général de la sous-préfecture de Saint-Pierre.
Des ruines qui s’effritent sous la force des racines des arbres
Plusieurs signaux d’alerte présageaient déjà d’un éboulement important. Mais entre les transferts de compétences et les délégations de maîtrise d’ouvrage toujours pas signées, le projet de restauration du site touristique stagne.Ce lundi matin (26 décembre), le bureau de recherche géologique et minière (BRGM) est intervenu pour expertiser les dégâts, rechercher les causes de l’éboulement et préconiser les mesures de sécurité à adopter. Les résultats devraient être connus d’ici peu, mais il faudra encore compter sur l’intervention d’un bureau d’études pour planifier les travaux à réaliser. Cela devrait prendre "un certain temps" selon le secrétaire général de la sous-préfecture de Saint-Pierre.
Mais le temps presse pour la sécurité des pierrotains, menacés par les ruines, mais aussi pour le développement économique de la ville d'art et d'histoire.
(Re)voir le reportage d'Aurelie Treuil et André Quion-Quion.
Le maire et les riverains pointent du doigt le manque d'entretien des ruines.
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