Saint Vincent et les Grenadines : les taxis collectifs sont en grève à cause des conséquences de la Covid-19

À Saint. Vincent et les Grenadines, les opérateurs des taxis collectifs préfèrent garer les véhicules que de rouler à perte.

Pour freiner la circulation de la Covid-19 les autorités ont réduit de moitié le nombre des passagers dans des taxis collectifs. Les taximen estiment qu’ils vont fonctionner à perte. Ils ont arrêté leurs rotations et demandent le versement des subventions de l’État.

Depuis 3 jours les opérateurs des taxis collectifs, moyen principal du transport en commun, à Saint-Vincent et les Grenadines, ont arrêté leurs rotations. Des milliers de passagers sont bloqués.  

À l'origine de la grogne des opérateurs des 600 minibus immatriculés dans l’île, l’obligation du gouvernement de réduire de moitié le nombre de passagers assis dans le véhicule. Les opérateurs préfèrent les garer au lieu de rouler à perte.

L’Association de Transport de Saint-Vincent (VINTAS) a soumis une liste de revendications au gouvernement. 

L’Association exige la  suspension des frais d’immatriculation des véhicules pendant 1 an, une réduction du prix du carburant et le versement d’une subvention mensuelle pour compenser les pertes financières. Avec les nouvelles restrictions, les recettes quotidiennes ont chuté de 155 euros à 46.

En 2020, en pleine période de confinement, les opérateurs de taxis collectifs ont chacun reçu une subvention de 155 euros par mois pendant 2 mois.

Le gouvernement propose de renouveler cette subvention pour une période limitée afin d’éviter un arrêt total du transport en commun. Les autorités refusent de baisser le prix du carburant ou de suspendre les d’immatriculations.

Une proposition sera remise à VINTAS dans quelques jours. En attendant, les rotations des taxis collectifs tournent au ralenti.