Cette mobilisation avait été annoncée plusieurs jours auparavant sur les réseaux sociaux. Cette montée au créneau de plusieurs riverains et professionnels de la pêche à Sainte-Anne, consiste à condamner des comportements jugés "destructeurs" de la part de certains plaisanciers, "pour un respect et une occupation harmonieuse de nos littoraux" soutiennent les participants.
"Stop !"
Le "collectif des citoyens pour la sauvegarde des littoraux de Martinique" dit "stop" au "mouillage sauvage" dans des zones non prévues à cet effet. Il dénonce pêle-mêle, "des conflits d’usage de la baie, l’insalubrité et la surconsommation des ressources du territoire au détriment des administrés (eau, parking...), et la destruction des fonds marins", même si ces plaisanciers "indésirables" font vivre aussi le petit commerce du bourg.
Le maire de la ville, Jean-Michel Gémieux, souhaite la mise en place d’une SPL (Société Publique Locale) avec l'aide de l’État, pour une meilleure gestion de la baie saintannaise et aussi celle de la commune voisine, Le Marin.
(Re)voir le reportage de Christophe Arnerin et d’Olivier Nicolas-dit-Duclos.
La Direction de la Mer est de son côté, sensibilisée sur cette problématique et reste à la disposition des municipalités concernées. "La volonté effectivement de l'État est évidemment d'accompagner les élus".
Depuis plus d'un an, nous travaillons à la fois avec le maire du Marin et le maire de Sainte-Anne, puisqu'on a un ensemble géographique cohérent, sur un projet de planification de la baie et l'installation des zones de mouillage. Le maire marinois s'est engagé dans un projet d'aménagement. Il faut effectivement que les communes voisines suivent le même mouvement d'organisation, pour ne pas subir un certain nombre d'effets reports. Donc la volonté effectivement de l'État, est évidemment d'accompagner les élus, au premier rang desquels les maires, dans leur volonté d’améliorer cette situation.
Marc Le Brianic, responsable de la direction de la Mer (interrogé par Marc-François Calmo)