Pour la première fois à la maison du Bèlè, c’est une femme qui a annoncé les traditionnels vœux de la nouvelle année.
Depuis avril dernier, la danseuse Marie-Victoire Persani, 75 ans, ainsi que Francina Gersé et Francina Grivalliers-Coopoof sont les trois premières femmes devenues maîtresses Bèlè.
Une reconnaissance pour leur engagement et leur contribution dans la musique et la danse.
Cela fait partie de ma vie, j'ai 84 ans et j'y suis toujours. Pour 2025, je souhaite que l'on continue dans la gaîté et qu'après on laisse pour les jeunes.
Francina Gersé
La transmission, c'est important. Il y a des jeunes qui ne veulent pas danser le Bèlè. Il y en a d'autres qui veulent bien alors on verra comment ça passe en 2025.
Marie-Victoire Persani
Avoir sa place parmi les 14 maîtres Bélè n’est pas chose facile.
Ce titre implique la transmission et la promotion de la culture Bèlè, avec toute la sagesse qu’il demande.
Un patrimoine culturel vivant qui unit depuis toujours petits et grands. Samedi soir (4 janvier 2025), la salle était pleine.
Il faut que ce soit un héritage que l'on puisse transmettre aux générations et qui puisse perdurer dans le temps. C'est pour cela que l'on commence dès 4 ans avec les enfants. Ils chantent, dansent, font du tambour, ti-bwa ou font la voix dèyè. Au début, ils le font en s'amusant et les maîtres du Bèlè veillent afin que tout se passe bien.
Isabelle Florenty, directrice de la Maison du Bèlè