C'est le 14 janvier prochain que les 240 salariés du groupe France-Antilles seront fixés sur leur sort. Le Tribunal de Commerce se prononcera soit sur une liquidation, soit sur un plan de reprise. En attendant, les salariés ont lancé une levée de fond sur la plateforme Dalendo.com.
On pourrait leur demander pourquoi avoir lancé cette levée de fonds aussi tardivement. À cette question, Patrick Bolnet, président de l'association "Ensemble pour notre quotidien", indique que le projet était déjà évoqué depuis plus d'un an, mais que les salariés attendaient d'en savoir un peu plus sur les projets de reprise.Aujourd'hui, ils savent que le seul projet viable encore dans les tuyaux, porte sur une parution trois fois par semaine, et le curseur placé davantage sur le numérique. Projet détaillé quelques jours à peine avant les fêtes de fin d'année.
Aussi, l'idée de demander une participation financière aux lecteurs du journal a vu le jour via une plateforme numérique sécurisée. Elle est portée par l'association des salariés du quotidien.
"Ensemble pour notre quotidien" espère recueillir la somme d'un million d'euros avant le rendez-vous du 14 janvier 2019 au Tribunal. On verra l'attitude des lecteurs et de la population de plus en plus sollicités pour de telles opérations.
L'État se dit prêt à injecter de l'argent. Des acteurs privés aussi, sans toutefois pouvoir atteindre la somme espérée. Et Aude Jacques-Ruettard, l'actionnaire principale, ne semble plus être en capacité d'injecter de nouvelles sommes, après les 20 millions déjà dépensés depuis son arrivée à la tête du groupe.
Une levée de fonds sur internet
Aussi, l'idée de demander une participation financière aux lecteurs du journal a vu le jour via une plateforme numérique sécurisée. Elle est portée par l'association des salariés du quotidien.
"Ensemble pour notre quotidien" espère recueillir la somme d'un million d'euros avant le rendez-vous du 14 janvier 2019 au Tribunal. On verra l'attitude des lecteurs et de la population de plus en plus sollicités pour de telles opérations.
En attendant, les salariés scrutent davantage les dernières discussions pour le financement du projet de reprise estimé à prés de 10 millions d'euros.🙏🏾🙏Le 14 janvier, la FAMILLE FRANCE-ANTILLES risque de disparaître définitivement. <3 Contribuez avec générosité sur https://t.co/grhpiteIDj
— France Antilles Mqe (@FAMartinique) January 6, 2020
Les Fans🙏🏾🙏les Amis🙏🏾🙏la Famille contribuez à notre levée de fonds. Nous voulons participer activement à notre avenir devant le Tri
L'État se dit prêt à injecter de l'argent. Des acteurs privés aussi, sans toutefois pouvoir atteindre la somme espérée. Et Aude Jacques-Ruettard, l'actionnaire principale, ne semble plus être en capacité d'injecter de nouvelles sommes, après les 20 millions déjà dépensés depuis son arrivée à la tête du groupe.