Les salariés de France-Antilles en Martinique étaient dans les rues de Fort-de-France ce samedi matin pour sauver le journal. Les plus de 250 collaborateurs du groupe sont dans l’attente de nouveaux partenaires financiers pour permettre la survie de l'entreprise.
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Les 133 salariés de France-Antilles en Martinique, ont distribué des tracts ce samedi matin (5 octobre 2019), sur les trois marchés de la ville de Fort-de-France.
"C’est une première action pour montrer que nous sommes derrière notre outil de travail. (...) Nous produisons un quotidien, des magazines, nous avons plusieurs métiers chez nous. L’idée est de montrer que les salariés ne baissent pas la tête. Ils sont déterminés à sensibiliser leurs lecteurs", explique Rodolphe Lami, représentant des salariés de France-Antilles.
Sur les marchés de la ville, les salariés ont demandé au public d’acheter le journal, de s’abonner. Cette manifestation est aussi destinée aux annonceurs. "On demande cette solidarité antillaise des entreprises. Un média qui disparaît c’est un peu de démocratie qui diminue", rappelle Rodolphe Lami.
La date fixée par le tribunal de commerce pour examiner la survie de France-Antilles est fixée au 27 novembre et non au 28 octobre comme annoncé précédemment. "C’est là où tout se joue. Notre actionnaire réfléchit à un plan de continuation ou à un plan de reprise en contact avec des entreprises locales", conclut Rodolphe Lami.
Manifestation des salariés du groupe France-Antilles à Fort-de-France (samedi 5 octobre 2019).
Pas d’appel aux dons mais aux soutiens
Sur les marchés de la ville, les salariés ont demandé au public d’acheter le journal, de s’abonner. Cette manifestation est aussi destinée aux annonceurs. "On demande cette solidarité antillaise des entreprises. Un média qui disparaît c’est un peu de démocratie qui diminue", rappelle Rodolphe Lami.
Tout se jouera au tribunal le 27 novembre 2019
La date fixée par le tribunal de commerce pour examiner la survie de France-Antilles est fixée au 27 novembre et non au 28 octobre comme annoncé précédemment. "C’est là où tout se joue. Notre actionnaire réfléchit à un plan de continuation ou à un plan de reprise en contact avec des entreprises locales", conclut Rodolphe Lami.