C’est l’évènement économique de la semaine : la 2e édition du salon international du Transport et de la Logistique à Schœlcher. Un rendez-vous avec un objectif central : développer l’export en favorisant la concurrence.
Rien n’a vraiment changé depuis le 1er salon, il y a trois ans. La CMA-CGM, leader incontesté du transport maritime en Martinique est toujours là, avec pas grand-monde pour lui résister. Il y a bien de la concurrence, mais personne qui puisse vraiment inquiéter la compagnie de Rodolphe Saadé.
Domination confirmée par l’arrivée, il y a quelques semaines, de 4 nouveaux porte-containers, plus grands et mieux équipés. Un bémol, quand même : le prix ! Les tarifs sont souvent hors de portée d’un certain nombre de petits exportateurs. Il s'agit d'un problème de concurrence, mais aussi structurel.
3.500 containers, c’est la capacité, par exemple, du Fort-de-France, l’un des 4 cargos inaugurés le mois dernier. Impossible à remplir pour nos exportateurs, hormis, peut-être, les producteurs de bananes. Du coup, pour faire envoyer leurs productions, les exportateurs font du regroupage. Avec l’aide de transitaires, ils couplent leurs marchandises avec celles d’autres professionnels. L’idée est de constituer des stocks suffisamment conséquents pour les faire entrer dans le navire.
Mais il y a une autre possibilité : passer par une compagnie spécialisée dans les petites expéditions. Elle n’existe pour l’instant que sur le papier, mais certains professionnels font tout pour qu’elle voit le jour. "Cela boosterait l’export" estime Jean-Claude Florentiny, vice-président du Cluster GAT Caraïbes Logistique et Transport.
Domination confirmée par l’arrivée, il y a quelques semaines, de 4 nouveaux porte-containers, plus grands et mieux équipés. Un bémol, quand même : le prix ! Les tarifs sont souvent hors de portée d’un certain nombre de petits exportateurs. Il s'agit d'un problème de concurrence, mais aussi structurel.
La CMA-CGM est une habituée des gros volumes
3.500 containers, c’est la capacité, par exemple, du Fort-de-France, l’un des 4 cargos inaugurés le mois dernier. Impossible à remplir pour nos exportateurs, hormis, peut-être, les producteurs de bananes. Du coup, pour faire envoyer leurs productions, les exportateurs font du regroupage. Avec l’aide de transitaires, ils couplent leurs marchandises avec celles d’autres professionnels. L’idée est de constituer des stocks suffisamment conséquents pour les faire entrer dans le navire.
Mais il y a une autre possibilité : passer par une compagnie spécialisée dans les petites expéditions. Elle n’existe pour l’instant que sur le papier, mais certains professionnels font tout pour qu’elle voit le jour. "Cela boosterait l’export" estime Jean-Claude Florentiny, vice-président du Cluster GAT Caraïbes Logistique et Transport.
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— Sandra CASANOVA (@sandracasanova) 26 avril 2019