Samuel Nja Kwa, recense ses 22 ans de passion pour le Jazz dans un ouvrage "Jazz on my mind"

Samuel Nja Kwa, reporter-journaliste féru de jazz vient de sortir une œuvre majeure "Jazz on my mind" préfacée par Ron Carter. Dans cet ouvrage de 320 pages, il met en évidence les jazz du monde. 22 ans de travail d'émotions et d'anecdotes pour ce journaliste de passage en Martinique et en dédicace, ce samedi 5 mars 2022

Samuel Nja Kwa est un photographe africain, ardent défenseur des musiques, des traditions et du Jazz. En 2014, il avait publié un livre photos de 174 pages  "la route du jazz" parue aux éditions Duta.

"Jazz on my mind" le regard sur les jazz du monde

"Jazz of my mind"  est une ouverture sur les jazz dans le monde. 

Le lecteur découvre des musiciens américains, croates, canadiens, martiniquais guadeloupéens, haitiens, panaméens, anglais suisses, trinidadiens, brésiliens, italiens, sénégalais, coréens. Des artistes qui sont photographiés au cours de ses 22 ans sur ce thème.

De grandes personnalités de la musique figurent dans ce livre : Ahmad Jamal, Ron Carter, Ray Charles, Quincy Jones, Rhoda Scott, Joe Zawinul, Randy Weston, George Coleman, Steve Coleman, McCoy Tyner, George Benson, Dee Dee Bridgewater, Marcus Miller, Stanley Clarke, Manu Dibango, Daniel Humair, Michel Portal, Archie Shepp, Chuco Valdes, Angélique Kidjo ...

Une connexion avec la région caraïbe

Les pianistes Alain Jean-Marie, Mario Canonge, le percussionniste Mino Cinelu, le guitariste haïtien Beethova Obas, la jeune génération avec le pianiste martiniquais Grégory Privat, la chanteuse Mc Lorin Salvant (haïtienne par son père et guadeloupéenne par sa mère), les guadeloupéennes Tricia Evy , Malika Tirolien, la cubaine Daymé Arocena, la grenadienne Ala Ni, sont présents dans ce livre.

En feuilletant l’ouvrage on découvre aussi la chanteuse multi-instrumentiste (banjo, guitare et violoncelliste) qui navigue entre deux cultures (haïtienne et américaine), la contrebassiste Sélène Saint Aimé, le saxophoniste trompettiste, flutiste Jowee Omicil, le trompettiste Jacques Schwartz Bart, le pianiste cubain Omar Sosa...

Une passion pour le Jazz dès l'âge de 4 ans

A quatre ans Samuel Nja Kwa découvre le Jazz. Son père étudiant en médecine en France écoute les musiques afro-américaines, Louis Armstrong, John Coltrane. Quelques années plus tard, Samuel fait une immersion dans la culture camerounaise. Son père était affecté comme médecin chef  à l'hôpital de l'ouest du pays.

Les années passent et le jeune poursuit son voyage musical, il découvre Manu Dibango, Francis Bebey, Fêla Kuti, Myriam Makeba, Rhoda Scott.

Retour en France, le jeune homme "développe un intérêt particulier pour le monde qui l’entoure".

 Après des études de sciences politiques à l’université du Québec à Montréal. Il s’engage  dans un projet professionnel de reportages et  de portraits.  

En 22 ans d’activités, Samuel Nja Kwa respire jazz et démontre que cette musique est universelle.  

Voir vidéo entretien avec l'écrivain

Livre de Jazz Samuel Nja Kwa ©D. Bétis

Ce samedi, il est en dédicace à la case à bulles