L'association "les Ateliers Schoelcherois" se présente comme un groupe de citoyens responsables qui veulent être entendus. Présent sur les réseaux sociaux au départ, l'action prend désormais une forme concrète avec l'organisation d'un atelier de reflexion ce samedi 23 juin à Madiana.
Ils sont une trentaine d'adhérents et comptent bien peser sur l'avenir de leur commune. Créé il y a tout juste deux mois, en avril 2018, l'association loi 1901 "les ateliers Schoelcherois" annonce sans tergiverser la couleur. "On est des citoyens responsables et on aimerait avoir davantage la parole dans notre ville pour les décisions qui nous concernent. L'objectif est de redonner la parole aux Schoelchérois".
Présent sur les réseaux sociaux au départ, l'action prend désormais une forme concrète. En effet, l'association organise ce samedi après-midi (23 juin), son tout premier atelier ouvert à tous sur le thème "Quelle est la vocation de notre ville, quelles valeurs choisissons-nous de défendre, quelles actions nous paraissent prioritaires ? ".
Selon Franck Sainte-Rose-Rosemond, coordonnateur des ateliers, une soixantaine de schoelchérois se sont d'ores et déjà inscrits pour participer à ce moment de travail d'environ trois heures. "Ils seront réunis en cinq petits groupes. C'est un vrai travail sur table, de réflexion, d'apport, de constitution où chacun donne ses idées dans son groupe puis il y aura une mise en commun. Ce sont des méthodes éprouvées d'élaboration participative de projet", insiste-t-il.
Au total sept ateliers sont prévus entre les mois de juin 2018 et avril 2019 avec des thèmes comme l'environnement et l'aménagement, le développement économique, l'emploi et l'insertion ou encore la gouvernance. À terme, la synthèse devrait permettre d'élaborer un projet collectif de ville pour Schoelcher. "C'est ce qui va constituer le cadre de l'action. Tout ce que les citoyens aimeraient voir réaliser dans leur ville dans les 5 à 10 ans à venir", poursuit Franck Sainte-Rose-Rosemond.
"Au sein des ateliers schoelchérois, il y a des gens qui sont encartés dans des parties ou sympathisants à droite, à gauche, dans différents mouvements. Le vrai exercice de démocratie participative permet de discuter et de confronter les points de vue et de dégager des visions collectives. Et surtout dépasser les carcans idéologiques", poursuit-il.
Pourtant l'association n'exclut pas de présenter un candidat aux prochaines municipales. "L'association a pris le parti de dire que les élus en place et les équipes politiques qui sont déjà sur le terrain n'ont pas avancé cette idée de démocratie participative dans les faits. Il y en a qui en parlent, qui ont organisé des réunions avec la population, mais le projet n'est pas celui des citoyens. Et donc on a déterminé que nous construisons un projet avec les schoelchérois et que nous le défendrons jusqu'au bout, y compris aux élections. L'association n'est pas née pour aller aux élections, mais aller aux élections nous semble le meilleur moyen de voir appliquer cette méthode participative", confirme Franck Sainte-Rose-Rosemond.
Une nouvelle donne sur l'échiquier politique de la ville qui compte plus de 21 000 habitants.
"Des citoyens jeunes, modernes et de toutes catégories professionnelles"
Présent sur les réseaux sociaux au départ, l'action prend désormais une forme concrète. En effet, l'association organise ce samedi après-midi (23 juin), son tout premier atelier ouvert à tous sur le thème "Quelle est la vocation de notre ville, quelles valeurs choisissons-nous de défendre, quelles actions nous paraissent prioritaires ? ".
Selon Franck Sainte-Rose-Rosemond, coordonnateur des ateliers, une soixantaine de schoelchérois se sont d'ores et déjà inscrits pour participer à ce moment de travail d'environ trois heures. "Ils seront réunis en cinq petits groupes. C'est un vrai travail sur table, de réflexion, d'apport, de constitution où chacun donne ses idées dans son groupe puis il y aura une mise en commun. Ce sont des méthodes éprouvées d'élaboration participative de projet", insiste-t-il.
Au total sept ateliers sont prévus entre les mois de juin 2018 et avril 2019 avec des thèmes comme l'environnement et l'aménagement, le développement économique, l'emploi et l'insertion ou encore la gouvernance. À terme, la synthèse devrait permettre d'élaborer un projet collectif de ville pour Schoelcher. "C'est ce qui va constituer le cadre de l'action. Tout ce que les citoyens aimeraient voir réaliser dans leur ville dans les 5 à 10 ans à venir", poursuit Franck Sainte-Rose-Rosemond.
Difficile de ne pas faire le rapprochement entre la création de ce groupe et les élections municipales prévues en 2020. L'association se défend de toute étiquette ou tendance politique. "Quand on nous demande, on répond que notre tendance politique c'est Schoelcher", affirme Franck Sainte-Rose-Rosemond."Oui, on ira aux élections !"
"Au sein des ateliers schoelchérois, il y a des gens qui sont encartés dans des parties ou sympathisants à droite, à gauche, dans différents mouvements. Le vrai exercice de démocratie participative permet de discuter et de confronter les points de vue et de dégager des visions collectives. Et surtout dépasser les carcans idéologiques", poursuit-il.
Pourtant l'association n'exclut pas de présenter un candidat aux prochaines municipales. "L'association a pris le parti de dire que les élus en place et les équipes politiques qui sont déjà sur le terrain n'ont pas avancé cette idée de démocratie participative dans les faits. Il y en a qui en parlent, qui ont organisé des réunions avec la population, mais le projet n'est pas celui des citoyens. Et donc on a déterminé que nous construisons un projet avec les schoelchérois et que nous le défendrons jusqu'au bout, y compris aux élections. L'association n'est pas née pour aller aux élections, mais aller aux élections nous semble le meilleur moyen de voir appliquer cette méthode participative", confirme Franck Sainte-Rose-Rosemond.
Une nouvelle donne sur l'échiquier politique de la ville qui compte plus de 21 000 habitants.