Des étudiants de l'Université des Antilles étaient sur le terrain, à la rivière de Case navire à Schœlcher pour une sortie pédagogique dans le cadre de la semaine de l’eau. L’occasion de découvrir peut-être leur futur métier.
On est dans un parcours où justement on doit aller sur le terrain. On a été invité pour évaluer le milieu aquatique. Suivre une rivière, analyser tout ce qui est paramètre physique et chimique ainsi que la faune et la flore. On en apprend beaucoup avec la pêche nauquile, où on va récupérer un poisson, l’analyser, prendre des mesures et le relâcher tout de suite après.
Diedrik Thobor, étudiant Licence III Parcours Environnement Ecologie
Ces étudiants étaient très attentifs à tout ce qui peut avoir un impact sur ce cours d’eau dans un environnement de plus en plus urbanisé. Activités industrielles, individuelles, assainissement, réchauffement climatique, autant de facteurs qui ont un impact sur la rivière.
Le principal impact sur les cours d’eau, c’est d’abord les activités humaines. Il faut bien garder ça en tête. On a notamment la pression assainissement qui est la première source d’impact sur la qualité de nos milieux aquatiques. Mais, le réchauffement climatique accélère les problématiques de dégradation de la qualité ou de quantité dégradées dans les rivières.
Gaëlle Hieliard, cheffe de projet politique de réseau – Office de l’Eau de la Martinique
Il faut relever, mesurer, et cela régulièrement, pour se faire une idée précise de l’histoire qui s’écrit à cause de l’action de l’homme sur la nature.
Cette génération d’étudiants, quasiment militants, en a conscience. Étudier la rivière de Case Navire, sa faune, sa flore, des éléments scientifiques que ces étudiants s’empresseront de diffuser à leur manière. La sensibilisation au respect de notre environnement passe par ce genre d’opération