"S’informer pour comprendre le monde" : c’est le thème de la semaine de la presse à l’école.
Comme chaque année, des journalistes vont dans les établissements scolaires pour partager leurs expériences.
L'objectif de cette semaine de la Presse est d'aider les élèves à comprendre le fonctionnement des médias, à former leur jugement critique et à développer leur goût pour l’actualité.
Depuis deux jours, Débora Ambroisine, présidente du Club Presse Martinique, passe de sa salle de rédaction aux salles de classe.
Accompagnée de Fabrice Théodose, journaliste à Martinique la1ère et parrain de cette édition, Débora Ambroisine a commencé la semaine de la presse à l’école au Collège Julia Nicolas à Fort-de-France.
Ce collège a mise en place une Web Radio. Débora Ambroisine a pu constater que les membres de l’équipe, tous issus des classes de 3e, se comportaient avec beaucoup de professionnalisme.
Je trouve que cette semaine c’est le bon moment de rencontrer les jeunes pour qu’ils puissent comprendre la réalité du métier,
Débora Ambroisine, présidente du club presse Martinique
Les lycéens, maîtres des réseaux sociaux
Au Lycée Acajou 2, rendez-vous avec les élèves de première d'histoire et géographie géopolitique. Elle a évoqué les difficultés des journalistes à vérifier les informations face aux multiples sites, spécialistes de fake news.
L’importance des réseaux sociaux comme sources d’informations a également été abordée.
C’est sur les réseaux sociaux que les élèves lisent des journaux et des chroniqueurs. Ils aiment beaucoup les échanges en direct. Ils m'ont parlé du compte Tik Tok du Ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebarri, dont ils sont fans. Et on a eu une longue discussion sur la crédibilité d’être à la fois journaliste et influenceur,
Debora Ambroisine
Débora Ambroisine a été interrogée sur l’autocensure des journalistes, victimes parfois de menaces et de pressions. Les risques sont réels quand des groupes ou des individus veulent étouffer certaines informations.
Les élèves ont appris que le côté glamour, souvent associé au métier de journaliste-présentateur, n’était que superficiel. L'amplitude de travail par exemple, est très longue pour ceux qui voyagent souvent...et le téléphone n’est jamais éteint...