L’idée de la création d'un groupe d'élus d'Outre-mer à l'Assemblée nationale est refusée par le sénateur Serge Larcher. Le parlementaire martiniquais exprime des réserves sur ce qui lui semble être une "fausse bonne idée", séduisante en apparence, dangereuse en réalité...écrit-il.
La proposition de création d'un groupe Outre-mer à l'Assemblée nationale, des deux sénateurs de gauche de Guyane, Georges Patient et Antoine Karam, a été reprise par plusieurs candidats aux législatives, devenus députés, en Guadeloupe et à la Réunion, notamment.
Le sénateur martiniquais, Serge Larcher (Parti Progressiste Martiniquais, apparenté au groupe socialiste), ancien président du premier inter-groupe parlementaire de l'Outre-Mer, explique dans une lettre ouverte, d'abord que la loi n'autorise pas ce type de groupe. "Ce principe constitutionnel se décline aux articles 23 du règlement de l’Assemblée nationale et 5 du Règlement du Sénat en vertu desquels : Est interdite la constitution (…) de groupes de défense d’intérêts particuliers, locaux ou professionnels (…).
Ensuite, Serge Larcher évoque la cohérence nécessaire pour le travail d'un groupe, qui ne peut supporter des différences trop importantes. "D’un point de vue simplement pragmatique, un groupe parlementaire ne peut fonctionner efficacement que si le "corpus idéologique" unissant ses membres est cohérent".
Le sénateur martiniquais, Serge Larcher (Parti Progressiste Martiniquais, apparenté au groupe socialiste), ancien président du premier inter-groupe parlementaire de l'Outre-Mer, explique dans une lettre ouverte, d'abord que la loi n'autorise pas ce type de groupe. "Ce principe constitutionnel se décline aux articles 23 du règlement de l’Assemblée nationale et 5 du Règlement du Sénat en vertu desquels : Est interdite la constitution (…) de groupes de défense d’intérêts particuliers, locaux ou professionnels (…).
Ensuite, Serge Larcher évoque la cohérence nécessaire pour le travail d'un groupe, qui ne peut supporter des différences trop importantes. "D’un point de vue simplement pragmatique, un groupe parlementaire ne peut fonctionner efficacement que si le "corpus idéologique" unissant ses membres est cohérent".
Enfin, le sénateur martiniquais redoute une régression dans la prise en compte de l'Outre-mer. "Toute formule d’ordre "organique" de cantonnement de nos Outre-mer marquerait un repli, constituerait une régression". Serge Larcher rappelle que, d’un point de vue historique, le premier des outils de reconnaissance et de promotion des spécificités ultramarines a été l’inter-groupe parlementaire de l’Outre-mer. Groupe qu'il a présidé pendant trois ans, et qui est aujourd'hui très discret...
Lire la lettre du sénateur martiniquais Serge Larcher :
Lire la lettre du sénateur martiniquais Serge Larcher :