Richard Barthéléry, 71 ans, est ancien conseiller territorial, ancien président de l'unité sucrière de la Saem du Galion à La Trinité "dont j’ai redressé les comptes" rappelle-t-il fièrement.
Ancien militant du MIM (Mouvement Indépendantiste Martiniquais), il fait partie du groupe qui a rejoint Marcellin Nadeau et Jean-Philippe Nilor, co-présidents de Péyi-A.
L’ancien contrôleur des finances publiques, candidat aux municipales de 2014 et 2020 à Trinité, brigue cette fois un siège au Sénat, "après une procédure démocratique", assure-t-il. Le 10 juin 2023, il est arrivé en tête du vote (92 voix), devant Louise Telle (63 suffrages) et Kévin Capron en 3e position (51 bulletins).
Richard Barthéléry entend porter le projet de Péyi-A partout, y compris au Sénat.
Il échange avec les conseillers municipaux (au nombre des grands électeurs) sur l'un de ses thèmes favoris. "L’IR (Impôt sur le Revenu) rapporte environ 74 milliards d’euros en France. En Martinique c’est 140 millions d'euros. Je propose que 50% de l’impôt sur le revenu reste en Martinique pour combler le déficit des collectivités locales martiniquaises".
S'il est élu, Richard Barthéléry envisage de rassembler tous les parlementaires martiniquais autour de cette proposition.
Les candidatures soumises au vote des grands électeurs :
- Belfort Birota,
- Frantz Thodiard,
- Yvon Pacquit,
- Richard Barthéléry,
- Raphaël Séminor,
- Frédéric Buval,
- Catherine Conconne,
- Louise Telle,
- Jean Lanoix,
- Édouard Tinaugus.