La direction du PPM n’a toujours pas pris de décisions sur la candidature à titre personnel d’Yvon Pacquit. Le 1er adjoint au maire de Fort-de-France a décidé de se présenter aux élections sénatoriales du 24 septembre prochain. Depuis, le malaise est perceptible chez les progressistes.
Que faire d’Yvon Pacquit, militant du PPM, candidat libre aux sénatoriales ? L’embarras de la direction du Parti Progressiste Martiniquais est palpable. Son bureau politique, composé des 10 plus hauts dirigeants ne s’est pas encore prononcé sur le cas. Faut-il sanctionner, ou pas, un de ses militants ayant publiquement déclaré qu’il ne respecte pas la décision des instances de sa formation ?
La commission d’investiture a choisi, à 1 voix de majorité, Catherine Conconne comme candidate aux sénatoriales contre Yvon Pacquit. Il estime que cette commission a été influencée négativement par son rapporteur, le sénateur sortant Serge Larcher. Lequel s’en défend.
Il est compliqué de condamner un dissident de cette envergure. Militant fidèle, dévoué et loyal depuis trente ans, Yvon Pacquit se voit comme le candidat le plus légitime, au vu de son curriculum vitae d’élu local : 1er adjoint au maire de Fort-de-France, président de la régie Odyssi, président du CHUM, vice-président de la CACEM, vice-président du SMTVD.
Un élu expérimenté
Sans oublier ses responsabilités politiques. Il a été secrétaire général du PPM il y a une quinzaine d’années. Des états de service éloquents pour devenir sénateur, selon lui. Au contraire, des preuves de sa gourmandise de super-cumulard, clament en interne ses opposants.
Un autre signe de ce malaise, c’est la bataille que se sont livrés plusieurs adjoints du maire de Fort-de-France. Yvon Pacquit n’a pas été le seul membre du bureau municipal de Fort-de-France candidat au Sénat. Il est étonnant d’avoir eu quatre adjoints sur la ligne de départ. En plus du premier, s’étaient alignés la seconde, Elisabeth Landi ; le 6e, Frantz Thodiard et la 7e, Catherine Conconne, finalement retenue.
Le maire, Didier Laguerre, n’a pas su, ou pu, ou voulu, empêcher cette floraison de candidats. Ce qui fait désordre. Et il n’a publiquement soutenu aucun de ces prétendants. Comme s’il n’avait pas le poids politique attendu du maire de la capitale. De quoi agacer le président Serge Letchimy, contraint de resserrer quelques boulons.
Une crise consécutive à une victoire
Ceci dit, le PPM est habitué aux dissidences proclamées, démissions fracassantes et autres frondes assumées. Il n’empêche, ce coup d’éclat de l’un des siens intervient quelques semaines seulement après sa victoire et celle de ses alliés aux élections législatives. De quoi gêner la dynamique de reconquête enclenchée par sa direction.
Qui pliera, au final de compte ? Le militant frustré mais déterminé, ou ses camarades déçus et embêtés ? Il est urgent d’attendre dans la mesure où la politique suit parfois une logique que la logique ignore.
La commission d’investiture a choisi, à 1 voix de majorité, Catherine Conconne comme candidate aux sénatoriales contre Yvon Pacquit. Il estime que cette commission a été influencée négativement par son rapporteur, le sénateur sortant Serge Larcher. Lequel s’en défend.
Il est compliqué de condamner un dissident de cette envergure. Militant fidèle, dévoué et loyal depuis trente ans, Yvon Pacquit se voit comme le candidat le plus légitime, au vu de son curriculum vitae d’élu local : 1er adjoint au maire de Fort-de-France, président de la régie Odyssi, président du CHUM, vice-président de la CACEM, vice-président du SMTVD.
Un élu expérimenté
Sans oublier ses responsabilités politiques. Il a été secrétaire général du PPM il y a une quinzaine d’années. Des états de service éloquents pour devenir sénateur, selon lui. Au contraire, des preuves de sa gourmandise de super-cumulard, clament en interne ses opposants.
Un autre signe de ce malaise, c’est la bataille que se sont livrés plusieurs adjoints du maire de Fort-de-France. Yvon Pacquit n’a pas été le seul membre du bureau municipal de Fort-de-France candidat au Sénat. Il est étonnant d’avoir eu quatre adjoints sur la ligne de départ. En plus du premier, s’étaient alignés la seconde, Elisabeth Landi ; le 6e, Frantz Thodiard et la 7e, Catherine Conconne, finalement retenue.
Le maire, Didier Laguerre, n’a pas su, ou pu, ou voulu, empêcher cette floraison de candidats. Ce qui fait désordre. Et il n’a publiquement soutenu aucun de ces prétendants. Comme s’il n’avait pas le poids politique attendu du maire de la capitale. De quoi agacer le président Serge Letchimy, contraint de resserrer quelques boulons.
Une crise consécutive à une victoire
Ceci dit, le PPM est habitué aux dissidences proclamées, démissions fracassantes et autres frondes assumées. Il n’empêche, ce coup d’éclat de l’un des siens intervient quelques semaines seulement après sa victoire et celle de ses alliés aux élections législatives. De quoi gêner la dynamique de reconquête enclenchée par sa direction.
Qui pliera, au final de compte ? Le militant frustré mais déterminé, ou ses camarades déçus et embêtés ? Il est urgent d’attendre dans la mesure où la politique suit parfois une logique que la logique ignore.